Actualités of Thursday, 25 January 2018

Source: www.camerounweb.com

[Confidentiel]: les sécessionnistes se rapprochent de Boko Haram (DGRE)

Le climat sécuritaire risque d’être invivable dans les prochains jours dans certaines prisons Le climat sécuritaire risque d’être invivable dans les prochains jours dans certaines prisons

Le climat sécuritaire risque d’être invivable dans les prochains jours dans certaines prisons du Cameroun à croire les confidences d’un agent de la DGRE.

Dans une lettre ouverte publiée sous anonymat sur les réseaux sociaux, cet agent des services de renseignements révèle, en effet, que les détenus anglophones et les détenus de Boko Haram seraient en concertation pour une mutinerie dans les prisons camerounaises.

Lire l’intégralité de la lettre ouverte:

Sommes-nous en train de nous diriger vers la paralysie générale du tribunal militaire Yaoundé et une mutinerie dans les deux prisons de Yaoundé ?
En tout cas tout semble l’indiquer car, selon une source très introduite au tribunal militaire de Yaoundé, les prisonniers anglophones et ceux inculpés de collusion avec Boko Haram sont entrain de refuser progressivement de comparaître devant cette juridiction. Selon la même source, une concertation entre les détenus est en train de se tramer pour que tous les détenus refusent de comparaitre devant cette juridiction.

La cause de cette grogne est due à la perte de confiance totale en cette juridiction. Car, d’après les prisonniers anglophones, ils savent qu’ils partent déjà perdant devant dame EKO EKO née MBEZOA qui n’est personne d’autre que l’épouse du directeur de la DGRE par où ils sont tous presque passés. Ils ont remarqué que la présidente de ce tribunal passe par toutes les stratégies pour faire durer les dilatoires devant les dossiers vides transmis à elle par son époux DG de la DGRE.

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Quant à ceux qui comparaissent pour les motifs de Boko Haram devant le tribunal militaire de Yaoundé, ils sont tout simplement découragés et abattus par les jugements rendus par le tribunal militaire de Yaoundé où on libère les coupables et condamne les innocents. Beaucoup d’entre eux à l’instar de BAH et OUGANI BAÏMA et MANCHO BIBIXY de la prison centrale ont tout simplement décidé de ne plus s’y rendre et disent attendre leurs sentences sur place. D’autres s’y rende depuis plus de trois ans sans y être jugé d’où ce sentiment de deux poids deux mesure.

Du côté des anglophones, on a appris que le célèbre ASSAH NDANGO Patric (porte-parole des anglophones du bunker du SED) a refusé de comparaître devant le tribunal militaire de Yaoundé le vendredi 19 janvier 2018 pour les mêmes motifs évoqués plus haut. Selon son avocat, qui s’est rendu près de lui pour essayer de le convaincre de comparaître, NDANGOH lui aurait dit qu’il ne voit pas comment civil de son état il devait comparaitre devant les militaires alors que le Cameroun dispose des tribunaux civils.

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Quant à ceux qui s’efforcent de s’y rendre, ils sont tout simplement frustrés et intimidés de croiser dans la salle d’audience du tribunal militaire de Yaoundé des éléments de la DGRE en civil et lourdement armés escortant d’autres détenus encagoulé et enchainé venus directement de la DGRE. Ils se demandent comment parler et dérouler sa défense tout en sachant que leurs tortionnaires sont dans la salle. Bref ils trouvent que la seule issue reste le boycott de ce dit tribunal.

Enfin et non le moindre c’est le comportement du commissaire du gouvernement du tribunal militaire de Yaoundé qui d’après les indiscrétions se déplaçait tous les matins d’audience entre les deux prisons pour escorter en personnes ses captifs reléguant les gardiens de prison au second plan.

La liste des griefs ne s’arrêtera jamais s’il faut citer tous les abus que subissent les prisonniers anglophones et ceux détenus pour le motif de Boko Haram par le tribunal militaire de Yaoundé.

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Un membre de la famille d’un détenu anglophone nous a dit ceci : « c’est normal nos frères sont entre les mains d’une seule famille, les betis » faisant une analyse froide, on remarque que du ministre de la défense qui est la tutelle du tribunal militaire de Yaoundé, en passant par le directeur de la justice militaire, le président du tribunal militaire de Yaoundé, le commissaire du gouvernement, les juges, les régisseurs des deux prisons de Yaoundé, les gardiens qui organisent l’escorte tous sont bétis.