Actualités of Thursday, 16 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Confidentiel : les services de renseignement accusés dans le récent massacre de ‘No Pity’

Les renseignements auraient été alertés Les renseignements auraient été alertés

• Le conflit dans le NOSO se déplace dans l’Ouest

• No Pity avait fait un carnage

• Les renseignements auraient été alertés


Chaque jour, le conflit dans la partie anglophone du Cameroun continue de provoquer son lot de dégâts et de victimes. Le mardi dernier, deux Gendarmes camerounais ont été tués dans une embuscade tendue par des séparatistes du NOSO.
« Les deux soldats se trouvaient dans un lieu isolé à Boyo quand ils ont été attaqué par des séparatistes », avait indiqué au confrère de l’Agence Anadolu, Adolphe Lélé Lafrique, gouverneur du Nord-Ouest.

« L’un des soldats a été abattu et le deuxième a été décapité par les séparatistes qui ont emporté avec eux la tête de la victime », a-t-il souligné.
Mais, depuis, le conflit se déplace dans d’autres régions du Cameroun notamment à l’Ouest. Et selon des révélations du lanceur d’alerte Boris Bertolt, les services de renseignements avaient été au courant des plans de « No Pity ».

« Le 8 juin 2022 le poste du Groupement polyvalent d'intervention de la gendarmerie camerounaise (Gpign), situé dans la localité de Kouoptamo dans le département du Noun, région du l’Ouest du Cameroun a été attaqué par les militants séparatistes anglophone. Bilan: le poste de gendarmerie a été incendié et 5 gendarmes tués. Cependant, au sein des forces de sécurité les langues se délient. Selon nos sources, les services de renseignement étaient alertés depuis plusieurs jours qu’une opération de grande envergure se préparait du côté de l’Ouest. Si le nom de « No Pity » n’était pas cité plusieurs sources ont indiqué que des signalements de sa présence avaient été envoyés. D’un point de vue administratif, le gouverneur du Nord - Ouest et celui de l’Ouest ont fait part de leurs inquiétudes sur le déplacement du conflit à l’Ouest Cameroun depuis des mois », indique le lanceur d’alerte.

Si ces informations s’avèrent, l’on pourrait évoquer des failles au niveau des services de renseignement dans la chaîne.