La récente agitation autour de l'équipe nationale de football du Cameroun continue de faire les gros titres. Contrairement aux informations relayées par certaines pages sportives, la présidence de la République n'a émis aucune directive demandant au ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, de collaborer avec le staff technique nommé par la FECAFOOT. Il s'agit clairement d'une fake news selon les informations d'Actu Cameroun.

David Eboutou, universitaire et lanceur d'alerte, a récemment indiqué : « Dernière heure : Marc Brys aurait unilatéralement décidé de modifier le staff consensuel du 30 mai dernier. La mise à l’écart de ce coach manifestement instrumentalisé s’impose ! » Cette déclaration renforce les rumeurs déjà en circulation, mais selon des sources fiables, aucune note officielle de la présidence n'a été émise à ce sujet.

Le journal Le Courrier du Cameroun confirme que seul le staff désigné par le ministre des Sports, supervisé par Didier Banlock, avait accès aux joueurs à l'hôtel Hilton. L'entraîneur Marc Brys a quitté l'hôtel autour de 22h50 pour une destination inconnue, avant de revenir plus tard pour y passer la nuit.

En parallèle, la présence de Brenda Biya, fille du président, à l'hôtel Hilton a entraîné un déploiement important des éléments de la Direction de la Sécurité Présidentielle (DSP), ajoutant une couche de confusion à la situation.

Depuis dimanche soir, plusieurs membres du staff nommés par Samuel Eto'o, dont Benoît Angbwa (coordonnateur général des sélections nationales), Pensy (coordonnateur adjoint) et Thierry Ndoh (team presse), ont quitté l'hôtel Hilton. Par ailleurs, Martin Ndtoungou Mpile et David Pagou, les deux entraîneurs adjoints récemment renommés par Eto'o, n'ont pas été vus à l'hôtel, évitant ainsi le début du stage.

Pour l'instant, la situation reste complexe et incertaine, nécessitant une résolution rapide pour garantir la préparation optimale de l'équipe nationale avant ses prochains matchs.