Le président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto’o a offert au public le 05 décembre, une image peu valorisante de l’institution qu’il incarne. Samuel Eto’o fou de rage a violenté un youtubeur algérien qui l’aurait harcelé. Après la vague de soutien de certains Camerounais, place à la lucidité. Samuel Eto’o est conscient qu’il a posé un acte indigne et s’en est excusé.
« Le 5 décembre dernier, à la sortie du match Brésil-Corée du Sud, une altercation violente m'a opposé à une personne apparemment supportrice de l'Algérie. Je regrette profondément d'avoir perdu mon sang froid et d'avoir réagi d'une manière qui ne correspond pas à ma personnalité. Je présente mes excuses au public pour cet incident regrettable », a écrit Eto’o.
L’affaire pourrait ne pas s’arrêter là. Le jeune youtubeur agressé par Samuel Eto’o entend bien défendre ses droits. De son côté, la fédération camerounaise de football pourrait via son instance de discipline convoqué Samuel Eto’o pour l’entendre sur l’incident dans lequel il a été impliqué.
« Si je dis ça, vous direz que j’ai mal bouche. Mais normalement, quand un Président fait ce qu’il a fait là, en public, à tort ou à raison, il devrait quand même passer devant le conseil de discipline de la Fecafoot ou ce qui en tient lieu pour s’expliquer. Quitte à être blanchi ! C’est la règle, le respect de l’institution. Heureusement qu’il a eu la bonne idée de m’exclure très tôt de tout ça », a commenté Guibai Gatama, ancien membre de comité exécutif de la Fecafoot, ex-clu lors de la récente Assemblée Générale de l’institution.
Samuel Eto’o qui a fait de la rigueur et la probité morale son cheval de batail se retrouve dans une situation peu confortable. Le président de la Fecafoot avait fait sanctionner employés de la Fecafoot et membres du Comité exécutif de la Fecafoot pour des incidents moins graves que celui-ci.