Il s'agit certainement, entre autres, ce qui peut expliquer le voyeurisme et les comportements bagarreurs de certains élèves camerounais que l'on a pu observer ces dernières années sur les réseaux sociaux.
Autant des élèves prennent de la drogue, autant plusieurs de leurs parents en prennent. Selon Griote Tv, plusieurs élèves dans des lycée à Kribi ont avoué que leurs parents prenaient de la drogue. C'était à l'occasion d'une causerie éducative organisée avec Clarence Yongo avec des élèves à Kribi.
"Selon un élève d'un établissement scolaire de la ville de Kribi, certains de ses amis du quartier sont issus de familles où les parents prennent de la drogue. Âgé de 15 ans, l'adolescent témoigne que son père "fume" quoiqu'il ne sait réellement pas quel type de drogue prend son géniteur. Cela fait partie des témoignages par nous recueillis le 22 février 2023 lors de la causerie éducative avec les élèves des établissements d'enseignement secondaire dans la ville balnéaire", peut-on lire dans un article de notre consœur.
Malgré l’existence des lois pouvant contribuer à protéger les mineurs contre la prise de ces paradis artificiels et autres stupéfiants, l’on est loin d’atteindre les résultats escomptés.
Alors même qu’il existe certaines lois pouvant mettre la jeunesse hors des dangers liées à l’alcool, il est regrettable que l’État qui légifère ces lois faiblisse. « Que fait notre gouvernement pour appliquer le texte interdisant la consommation de l’alcool et même des drogues aux jeunes de moins de 18 ans ; et de quelle sensibilisation parle-t-on au moment où on laisse de boisson enivrantes entrer au pays ? » s’interroge un enseignant.
Selon donc de ne nombreuses sources, la corruption et l’affairisme des agents de Douanes et du ministère du commerce sont de véritables bombes à retardement. « Voyez-vous aujourd’hui nombreux sont ceux qui acceptent les pots de vin dans la rue pour éviter de saisir l’alcool contrefait. Bien plus, faites un tour dans la Vallée du Ntem pour comprendre à quel niveau se situe le trafic pour faire entrer le vin provenant de la Guinée Equatoriale où pour passer il faut corrompre (sic). » Au Cameroun, sont exposés à la consommation des boissons de la mauvaise qualité les jeunes âgés entre 15 et 25 et, face à cette situation l’alerte gouvernementale lancée à partir du réseau mobile MTN en vue de sensibiliser la jeunesse n’est donc qu’une stratégie pour distraire l’opinion publique.
« Toutes les drogues tuent », lit-on souvent. Mais pourquoi autorise-t-on leur commercialisation aux mineurs sans même le moindre respect de la réglementation en vigueur? N’est-ce pas fabriquer, vendre est synonyme d’exposer sa populations aux dangers de différents ordres ?Toutefois, mettre la jeunesse camerounaise contre la prise de drogues revient à l’État de prendre des mesures draconiennes notamment surtaxer tous les produits nocifs à la santé.