Le mal s’est produit à Kribi, communauté urbaine du pays et chef-lieu du département de l'Océan dans la région du Sud. Deux (02) décès survenus quelques instants après l’autre, tous des membres de la même famille. La douleur et la désolation sont à leur summum dans la localité, les populations ne trouvent même pas la voix pour crier.
L’information comme donnée par la source fait état de ce que ce sont un frère et une sœur qui ont trouvé le malheur à Kribi, dans cette ville balnéaire du Cameroun.
« Un frère et sa sœur meurent après avoir consommé un repas. C'est la consternation dans la cité submergée par des larmes incessantes. Un drame familial teinté de mystère chagrine et étonne », écrit Nzui Manto.
Les lanceur d’alerte informe que « deux (02) membres d'une maisonnée, un frère et sa sœur sont morts dans des circonstances confuses après avoir mangé un repas pourtant copieux ».
Immédiatement, la nouvelle s'est répandue dans tout le quartier et au-delà. Personne n’en revient vraiment. La première piste évoquée est celle de l’empoisonnement.
« Ici au Cameroun, les gens se sont déjà professionnalisés dans l'empoisonnement. Ils peuvent même manger le même repas empoisonné avec toi et ils vont prendre l'antipoison. Le dehors est mauvais, faites attention avec qui vous marchez et manger. Le mal ne vient jamais de loin et souvent même parmi vos collègues de travail », tonne un citoyen qui venait d’apprendre la nouvelle.
Un deuxième compatriote voit la chose sous un autre angle : « On va accuser le poison, en oubliant les dernières versions de recettes revisitées que les gens nous sortent ici dehors. Le cube et l'ail dans le pilé, le clou de girofle et le curry dans le ndolè sans oublier les beignets caca-teiques. Seigneur guide nos cœurs mais n'oublie pas aussi de protéger nos ventres ».
Par "beignets caca-teiques", il fait allusion à l’histoire du commerçant à Obala qui mélange – sans que personne ne le sache – la farine des beignets qu’il vend avec les excréments, et ce depuis plusieurs années avant d’être arrêté récemment.