• Le vol et le détournement de fonds ne s’arrêtent pas

• Les autorités font la main basse sur l’argent public

• Elles empêchent les citoyens de mieux vivre

Plusieurs cas de corruption, de vol ou de détournement de deniers publics embrasent le Cameroun depuis des années maintenant. Malgré la fameuse opération Epervier qui a permis de mettre la main sur des ministres et des hauts placés dans la sphère sociopolitique, la mauvaise gestion des ressources de l’Etat continue son chemin, sous les yeux du président de la République Paul Biya.

Un nouveau cas de banditisme d’une autorité locale irrite les Camerounais et choque les observateurs du monde entier qui ne comprennent pas comment un responsable peut-il mettre en danger l’avenir des enfants à ce point.

L’informateur est passé par le réseau social Facebook pour faire passer son message : « Bandit info. Ecole publique de Nebung, Nkwen. Le chef du village gagne le marché de la réhabilitation de l'école, mange l'argent et laisse les élèves fréquenter dans des salles de classe sans toitures », a-t-il commencé.

C’est un grand bandit, se disent les lecteurs : « Si la chèvre broute là où elle est attachée, le chef du village de Nebung a brouté sa part où se trouvait un établissement scolaire », continue le lanceur d’alerte.

Il narre les faits : « Située à mile 4 Nkwen, la réfection de l'école en décrépitude a été confiée à sa majesté afin qu'il puisse lui redonner sa beauté d'antan. Mais l'homme, mettant en confiance les financeurs, va chicoter les fonds alloués et accusera plus tard les ambazoniens d'être un caillou dans l'avancée des travaux ».

« Désormais à l'école de Nebung, la discipline de natation obligatoire a été instaurée lors de la tombée des pluies. Bandit info, mange ta part, essuie ta bouche, ni vu ni connu », termine la source.

La population est extrêmement furieuse : « Pour mieux avancer dans ce pays, il faut créer un comité de surveillance spécial des travaux, mettre en déroute tous ceux qui affament et ridiculises les populations.

Il veut voler l'avenir de nos enfants ? C’est un disciple de Biya malheureusement. Le Cameroun est un pays penché ».