Le membre du gouvernement l’a signifié à la presse après l’acte de signature du Contrat de ville dans les trois communes.
C’était déjà prévisible que la patronne des villes camerounaises était en phase avec les trois maires. Comme à l’ouverture des travaux de la journée marathon ce 18 avril 2023, elle a réitéré à la fin des travaux sa profonde conviction que le décret du Premier ministre du 30 décembre 2022 fixant le régime général des Contrats-plan et des Contrats de ville, était la boussole, le cap que toutes les villes du pays doivent suivre à l’avenir pour leur développement. Elle n’a pas manqué de réitérer qu'en sa qualité d'ancienne maire de la ville de Bangangté, elle est à même de témoigner tous les bienfaits de cet instrument de développement au niveau local. Ce contrat va permettre aux exécutifs municipaux, a-t-elle rassuré, de ne plus investir par à-coups dans les projets de développement de leur cité. Ils vont désormais avoir une vue globale et sur la durée en matière d'investissements. Le premier triennal de ce Contrat de ville court de 2023 à 2026. « Je salue l'engagement des trois maires à développer leur ville de manière planifiée. Cela veut dire que ces maires acceptent d'accompagner le chef de l'État à développer durablement leur ville sur la base des projets identifiés, priosés et matures avec l'accompagnement du ministère. Cela veut dire également que ces communes ont accepté de changer de paradigme, c'est-à-dire partir sur des projets sur 3 ans, sur 10 ans pour voir ce que seront leur ville dans 5 ans, 6 ans et sortir des investissements par à-coups », a lâché le ministre in extenso face à la presse avant de confier qu’elle est très heureuse après cette signature. « Je voudrais remercier le Premier ministre qui a donné cet ancrage institutionnel en signant ce décret en décembre 2022. Ces 3 villes font partie des contrats de ville qui rentrent dans le cadre institutionnel réglementaire aux lendemains de la signature du décret sur les Contrats de ville. C'est un engagement des villes et leur population, de l'Etat et ses partenaires pour accompagner et encadrer le développement au niveau local », a-t-elle conclu ce point. Elle a par ailleurs dans la foulée exprimé tout son vœu de voir toutes les 374 communes du pays signer ce Contrat. Cela bien entendu va nécessiter un travail préalable avec les maires qui sont tenus de répondre à un certain nombre d'exigences de la part du ministère et des bailleurs de fonds. Chaque mairie, dans l'enveloppe d'investissements qui dépasse le milliard de Fcfa doit apporter sa quote part évaluée en centaines de millions de Fcfa. Belel par exemple doit apporter plus de 122 843 512 Fcfa sur un montant global de 1 572 118 439 Fcfa. Foumban devra mettre sur la table plus de 133 677 140 Fcfa sur la somme de 1 597 447 648 Fcfa prévue. Quant à Mouanko, plus de la somme de 89 577 820 Fcfa viendra compléter le montant global de 1 393 133 603 de Fcfa.