Dans une décision qui soulève de vives inquiétudes quant au respect des libertés fondamentales au Cameroun, le préfet du département du Mfoundi a émis un arrêté controversé. Ce document, dont l'authenticité reste à confirmer, menace d'interdiction de séjour toute personne critiquant le régime du président Paul Biya.
L'arrêté stipule que peuvent être frappées d'une interdiction de séjour dans le département du Mfoundi, pour une durée déterminée, les personnes qui :

Appellent au soulèvement contre les Institutions de la République
Outragent dangereusement les Institutions ou celui qui les incarne
Entreprennent des manœuvres pouvant entraîner des troubles graves à l'ordre public

Cette mesure, si elle est appliquée, constituerait une atteinte grave à la liberté d'expression et au droit de critique, piliers essentiels de toute démocratie. Elle soulève des questions sur l'état de droit au Cameroun et la tolérance du pouvoir envers l'opposition et la dissidence.
Il est important de noter que l'arrêté prétend également viser à "protéger l'éducation de la jeunesse" et à "garantir l'ordre public", ce qui soulève des interrogations sur l'utilisation potentielle de ces justifications pour restreindre les libertés civiles.

Cette décision du préfet du Mfoundi, si elle est confirmée, risque d'exacerber les tensions politiques déjà existantes au Cameroun et pourrait faire l'objet de contestations juridiques au niveau national et international.
Il est crucial que les autorités camerounaises clarifient rapidement la situation et réaffirment leur engagement envers les principes démocratiques et le respect des droits de l'homme.