Les cadres du Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC) convoqués, ont pu rencontrer le colonel de gendarmerie de l'ouest Bafoussam qui a signé les convocations.

A la sortie, Albert Dzongang a fait le point de la convocation.

"J'ai déféré ce jour à la convocation qui m'a été servie par la légion de gendarmerie de l'ouest à l'heure prévue, accompagné de mes avocats.
J'ai été surpris d'apprendre que je n'étais pas attendu parce que le procureur aurait donné instructions à la légion de reporter mon audition à une date ultérieure. Voulant savoir la raison de ce report, il m'a été répondu que c'est suite à la demande de report formulée par mes conseils. Or mes conseils ont demandé un report pour le compte du Président National du Mouvement Pour La Renaissance du Cameroun, le Professeur Maurice KAMTO qui est absent du pays encore que son audition devait avoir lieu demain et la mienne aujourd'hui.
J'ai constaté à cette occasion que, contrairement à ce que l'opinion publique a pensé, c'est le procureur de la république qui a initié l'enquête et a ordonné À LA CELLULE DE LA GRANDE CRIMINALITÉ DE LA LÉGION DE GENDARMERIE DE L'OUEST de nous entendre", écrit le conseiller de Kamto.

"La Légion n'est donc qu'auxiliaire de Monsieur le Procureur dans cette enquête.
Vu la personnalité du Président National du MRC, le procureur de la république de Bafoussam ne peut pas prendre sur lui de le jeter (jeter le Professeur Maurice KAMTO, président national du MRC) en pâture. Le procureur a donc reçu des instructions de sa haute hiérarchie de Yaoundé qui à son tour aurait reçu des instructions de la très très haute hiérarchie. Nous notons tout simplement que l'amateurisme avec lequel, les gens veulent traiter les sujets politiques en mêlant tout montre la fébrilité du pouvoir. J'ai profité dans le petit entretien que nous avons eu pour passer le message selon lequel, contre vents et marrées, Maurice Kamto sera candidat aux élections présidentielles en 2025 et sera élu, n'en déplaise à ceux qui vendent les cordes et qui d'ailleurs n'ont qu'à commencer à s'en servir eux-mêmes", ajoute l'homme politique.