Le journaliste camerounais Jean Bruno Tagne est au centre de l'attention dans l'affaire Martinez Zogo, et il a récemment été convoqué au SED (Secrétariat d'État à la Défense) pour avoir révélé les audios compromettants impliquant le prêtre orthodoxe, Ola Bébé. Accompagné de ses avocats, Jean Bruno Tagne s'est rendu à cette convocation. Le journal français L'Humanité met en avant le journaliste en le qualifiant d'"homme du jour".

L'article souligne l'importance de la solidarité et de la justice dans la lutte contre l'omerta, cette loi du silence. Jean Bruno Tagne, journaliste et écrivain camerounais, est connu pour ses travaux sur des sujets politiques tels que la corruption dans le football, la fraude électorale et la Françafrique. Il a été convoqué pour "diffamation en complicité" par le Secrétariat d'État à la Défense à Yaoundé en lien avec son enquête sur Martinez Zogo.

Martinez Zogo était un enquêteur qui avait mis au jour des affaires de corruption au sein des hautes sphères de l'État. Malheureusement, il a été torturé et son corps mutilé a été retrouvé en janvier dernier dans la banlieue de la capitale camerounaise. Jean Bruno Tagne dénonce cet acte comme étant le "crime de trop" commis par le régime de Paul Biya.

Cet article met en lumière le courage et la détermination de Jean Bruno Tagne à révéler la vérité malgré les pressions et les menaces. Son travail journalistique a pour objectif de dénoncer les actes de corruption et les abus de pouvoir, et il fait face à des représailles pour son engagement en faveur de la justice.

La convocation au SED et la couverture médiatique dont il fait l'objet grâce à l'article de L'Humanité en France contribuent à attirer l'attention sur les enjeux de liberté de la presse et de protection des journalistes au Cameroun. Cela souligne également l'importance de soutenir les journalistes qui risquent leur vie pour informer le public et lutter contre la corruption et les injustices.




Voici ce qui est écrit: « Un esprit décidé de solidarité et de jus- tice est souvent la condition nécessaire pour briser efficacement la loi de l’omerta. Jean-Bruno Tagne, journaliste et écri- vain camerounais, peut en témoigner. Reconnu pour ses études sur des sujets politiques allant de la corruption dans le football, la fraude électorale et la Françafrique, il a été convoqué pour « diffamation en complicité » au malfamé secrétariat d’État à la Défense à Yaoundé pour son enquête relative à Martinez Zogo. Ce dernier avait mené un travail d’investigation approfondi sur des affaires de corruption dans les hautes sphères de l’État. Cet animateur radio a été torturé, et son corps retrouvé mutilé dans la banlieue de la capitale camerounaise en janvier dernier. Jean-Bruno Tagne dénonce le « crime de trop » per- pétré par le régime de Paul Biya.».