La coopération entre le Cameroun et la Chine s’est enrichie de ces nouveaux documents paraphés hier au Grand palais du peuple.
Après la solennité de l’accueil et la rencontre entre les deux chefs d’Etat, c’était l’autre temps fort de cette première journée de la visite d’Etat du président Paul Biya en Chine. Cinq nouveaux accords de coopération sont venus s’ajouter aux nombreux précédents qui sous-tendent les liens entre les deux pays. Les documents ont été signés côté camerounais, par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey qui a eu en face différents officiels chinois. Le tout sous le regard des présidents Xi Jinping et Paul Biya.
Les documents de coopération signés hier sont l’accord de coopération économique et technique entre les gouvernements camerounais et chinois ; le mémorandum d’accord sur le développement des ressources humaines ; le protocole d’accord sur le renforcement de la coopération en matière d’infrastructures, entre le ministère chinois du Commerce et le ministère camerounais de l’Economie, de la Planification
et de l’Aménagement du territoire ; l’accord-cadre entre la Commission nationale du Développement et de la Réforme de Chine et le ministère camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire sur la coopération de capacité de production ; et enfin, l’accord sur le prêt concessionnel pour le projet d’alimentation en eau potable dans neuf villes camerounaises, phase 2.
La phase 1 du projet, objet du cinquième accord signé hier avait déjà vu les villes de Bafoussam, Bamenda, Kribi et Sangmélima, bénéficier d’adductions d’eau pour un montant de près de 85 milliards de F. Cette fois, un montant de près de 50 milliards de F devrait être débloqué par la partie chinoise pour alimenter cinq autres villes (Dschang, Yabassi, Maroua, Garoua, et Garoua-Boulaï) dans le cadre de la deuxième phase.
Pour le reste, aucun montant n’a été révélé hier à Pékin. On note cependant que les deux pays sont résolus à poursuivre leur coopération dans les domaines déjà fructueux comme les échanges économiques, la coopération technique, le développement des infrastructures, la formation, l’eau potable.