Actualités of Thursday, 7 April 2016

Source: cameroon-info.net

Corruption: 150 étudiants interpellent la CONAC

Rev. Dr. Dieudonné MASSI GAMS, président de la Conac Rev. Dr. Dieudonné MASSI GAMS, président de la Conac

Leurs plaintes portent sur des «cas d’arnaques», de «tripatouillages» et de «corruption» dans les facultés de médecine du Cameroun.

C’est un sujet qui se trouve depuis quelques semaines dans les dossiers étudiés par les parlementaires. Ce sont des étudiants de 6ème année des facultés. Ils ont écrit à la Commission Nationale Anti-Corruption (CONAC).

Ils ont aussi fait parvenir au Premier Ministre et à certains autres Ministères, des correspondances. Ils y ont exprimé leur colère, causée par des dysfonctionnements au sein de leurs facultés.

Le journal L’Etudiant édition du 7 avril 2016 déclare, que selon des sources que tout commence en 2015. «De leur avis, l’affaire remonte à 2015 lors des examens de synthèse clinique. Pour un étudiant ayant requis l'anonymat, «à la faveur des examens de synthèse clinique et thérapeutique, nous avons composé sur des copies non anonymes. Les noms, les numéros de table et autres indices liés au candidat étaient indiqués au crayon sur la feuille, les réponses aussi étaient indiquées au crayon», raconte le journal.

Par ailleurs, les étudiants dénoncent aussi des faits difficiles à croire et surprenants. «Les noms et autres indices des méritants étaient gommés lors des corrections au profit des usurpateurs. Ceux qui ont «miraculeusement» accédé à la 7e année n’ont validé aucune unité d’enseignement théorique encore moins des stages cliniques», rapporte L’Etudiant.

Le journal rapporte également dans ses colonnes, que les étudiants déclarent qu’il leur a été demandé de payer outre les frais universitaires, la somme d’un million de Francs CFA lors des oraux des examens de passage en 7ème année.

Du journal on apprend que les 20, 21 et 28 octobre 2015, les étudiants ont fait parvenir des correspondances à Jacques Fame Ndongo, André Mama Fouda et Laurent Esso. Le 11 novembre 2015, ils ont fait parvenir une autre au Président de la Commission Nationale Anti-Corruption.

Aujourd’hui, ils se retournent vers la Première Dame Chantal Biya et les parlementaires.