Actualités of Friday, 1 November 2024

Source: www.camerounweb.com

Corruption : Fridolin Nke expose les policiers qui l’ont torturé

Nke a décidé d’exposer publiquement ses bourreaux sur sa page Facebook. Nke a décidé d’exposer publiquement ses bourreaux sur sa page Facebook.

L’universitaire camerounais Fridolin Nke est encore une fois, victime de la barbarie des forces de l’ordre et de sécurité du Cameroun. L’enseignant dit avoir été humilié et roué de coups au Commissariat central n. 4 d’Ekounou, parce qu’il refusé de payer les « frais d’arrosage », somme que les police prennent indument aux usagers de la route même si ceux-ci sont en règle.

Depuis quelques heures, Nke a décidé d’exposer publiquement ses bourreaux sur sa page Facebook. Il balance les photos des policiers qui ont participé des près ou de loin à sa torture.

« Voici celle qui était en permanence au Commissariat central n. 4, lorsqu’on m’y a conduit cet 22h. Avec une autre (ça vient..), elle a incité le criminel Mbezele Alain Giress (merci pour les infos reçues) à me rouer de coups de poing sur la tête, à travers ses invectives, ses moqueries et ses insultes envers ma personne. Si ce robinet de malchance n’avait pas été là, les choses n’allaient pas dégénérer. Elle a dit, je cite : « On va vous corriger, vous les civils, comme vous croyez que tout est permis. Il faut le tabasser bien même. On est où là ? Il croit qu’il est qui? Il est Docteur et puis. Bêtises comme ça. Vous allez voir ce qu’on va vous faire dans ce pays, comme vous croyez qu’il n’est pas gouverné … Va te plaindre où tu veux. Regarde-moi ça !!!», fin de citation !!!

Si vous apercevez ces deux bouts de pomme rouges non mûres dans un contrôle de police, prenez garde: vous venez de croiser la déesse de l’impolitesse, de l’irrespect, de l’inconscience professionnelle et de la villageoisie villageoise !!!! », a-t-il écrit.

Ce n’est pas la première fois que Fridolin Nke se fait violenter par les hommes en tenue. Il avait déclaré avoir été giflé par le chef de la Sécurité Militaire le colonel Emile Bamkoui.