Actualités of Monday, 30 September 2024

Source: www.camerounweb.com

Corruption: Paul Biya va envoyer encore des ministres en prison

Paul Biya et ses collaborateurs Paul Biya et ses collaborateurs

Dans un contexte politique tendu à l'approche de l'élection présidentielle de 2025 au Cameroun, le Professeur Jacqueline Ngo Nkoyock a pris la parole pour défendre le bilan du président Paul Biya, notamment en matière de lutte contre la corruption. Ses déclarations, faites lors de l'émission "l'Agora" sur la chaîne LTM, ont suscité des réactions diverses dans l'opinion publique camerounaise.



Selon le Pr. Ngo Nkoyock, le président Paul Biya mène une lutte sans merci contre la corruption et le détournement des deniers publics. Elle affirme avec conviction : "Le président Paul Biya est le premier à s'opposer à la corruption et au détournement des ressources publiques." Pour étayer ses propos, elle met en avant un argument frappant : "Pour montrer l'exemple, plusieurs de ses propres militants ont été emprisonnés pour cela."

Cette déclaration fait référence à plusieurs affaires médiatisées ces dernières années, où des personnalités proches du pouvoir ont été poursuivies et condamnées pour des faits de corruption. Le Pr. Ngo Nkoyock regrette cependant que ces actions ne soient pas suffisamment reconnues par les détracteurs du régime : "Mais ça, vous refusez de le reconnaître", déplore-t-elle.



Au-delà de la défense du bilan présidentiel, le Pr. Ngo Nkoyock s'est également exprimée sur l'opposition camerounaise. À l'approche de l'élection présidentielle de 2025, elle remet en question la capacité des opposants à gouverner le pays. "L'opposition veut arriver au pouvoir, sans avoir les notions de base de la gestion d'un État", affirme-t-elle, avant d'ajouter : "Vous passez votre temps à critiquer le président Paul Biya, mais si on vous met là, vous ne ferez rien."

Ces propos reflètent une stratégie de communication visant à discréditer les adversaires politiques du président Biya, en mettant en doute leur compétence et leur expérience en matière de gouvernance.



Les déclarations du Pr. Jacqueline Ngo Nkoyock s'inscrivent dans un contexte de tension politique croissante au Cameroun. Alors que l'élection présidentielle de 2025 se profile, le débat sur le bilan de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, s'intensifie.

Si les partisans du président mettent en avant ses efforts dans la lutte contre la corruption et sa longue expérience à la tête de l'État, ses détracteurs pointent du doigt la persistance de problèmes structurels dans le pays, notamment en matière de gouvernance et de développement économique.


Ces échanges médiatiques entre les soutiens du pouvoir en place et l'opposition laissent présager une campagne électorale intense pour 2025. Les Camerounais seront amenés à faire un choix crucial entre la continuité promise par les partisans de Paul Biya et le changement prôné par l'opposition.

Dans ce contexte, la question de la lutte contre la corruption et de la gestion des ressources publiques restera sans doute au cœur des débats, chaque camp cherchant à convaincre les électeurs de la pertinence de sa vision pour l'avenir du Cameroun.