• C’est une supposition du lanceur d’alerte Boris Bertolt

• Cette réflexion découle de l’embargo imposé par le ministre sur une cargaison d’arme

• Elle était destinée à l’administration pénitentiaire


Le Cameroun reste un pays particulier et ces derniers temps, tout le monde est sur le qui-vive. Au crépuscule de son règne, Paul Biya fait l’objet de tous les fantasmes que possible. Autour de lui, chaque clan essaye de se positionner pour récupérer le « trône ». Et dans cette guerre de l’ombre, tous les coups sont permis. Certains jouent à la prudence. C’est le cas du tout puissant Laurent Esso.

Le ministre de la justice Laurent Esso aurait une peur bleue d’être accusé de formater un coup d’Etat contre le pouvoir de Paul Biya. C’est ce que suppose le lanceur d’alerte Boris Bertolt. Cette réflexion découle de la décision « sage » du ministre de mettre un embargo sur des armes destinées à l’administration pénitentiaire.

« Laurent Esso ne veut pas être soupçonné de préparer un coup d’état ». C’est ainsi que le lanceur d’alerte Boris Bertolt a intitulé sa réflexion.

« L'administration pénitentiaire camerounaise a acquis des armes sophistiquées depuis 2018. Jusqu'à ce jour ces armes se rouillent dans le magasin de la prison centrale de Yaoundé.

Or les gardiens de prisons utilisent les MAS46 et PM beretta( qui ne percutent plus ) . Pire encore quand le défilé du 20 mai approche, les gardiens de prisons vont ramper au quartier général pour avoir des MAT49 que les militaires n'utilisent plus depuis 20 ans. C’est avec ces vieilleries d'armes des militaires que les gardiens défilent. », a-t-il rappelé.

« Or les arment sophistiqués se rouillent dans leur magasin. Les proches du ministre de la justice indiquent que connaissant le Cameroun, si Laurent ESSO en venait à distribuer ces armes dans les prisons, des notes obscures seront adressées à Paul Biya prétextant qu’il a acquis des conteneurs d’armes pour un coup d’Etat », a supposé le lanceur d’alerte.