Actualités of Monday, 4 December 2023

Source: www.camerounweb.com

Coup d'État : une image alarmante prise depuis le palais présidentiel

Odeurs de coup d'état Odeurs de coup d'état

Ces derniers jours, l’annonce de la sortie imminente de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et du patron de la DGRE Léopold Maxime Eko Eko a fait réagir beaucoup de personnes. Tout semblait indiquer qu’une décision majeure avait été prise en ce qui concerne l’affaire de l’assassinat du journaliste radio Martinez Zogo.

Certains observateurs avisés ont déclaré dans la foulée que c’est une tentative organisée par les clans Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko pour les faire sortir de prison et déclencher un mécontentement ainsi qu’un soulèvement populaire nécessaire pour faire sauter Paul Biya.

Nous expliquons dans un de nos articles précédents que l'ex patron des renseignements français Alain Juillet qui a été chef de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), a livré son impression sur la situation sociopolitique du Cameroun.

Juillet affirme que l'état de santé du chef de l'État camerounais est plus alarmant : « Au Cameroun, Paul Biya est très malade, il a plus de 90 ans et n'est jamais surplace. Il est évident que le coup d'État au Cameroun est pour bientôt ».

Et Biya n’est pas dupe. Il sent le coup venir. Le journaliste Boris Bertolt écrit sur sa page Facebook : « Une photo vaut 1 000 mots. Depuis vendredi, le vieux ne veut plus rater une seule info », apprend-on.

Le lanceur d’alerte complète que Paul Biya « a compris que ses collaborateurs lui racontent beaucoup de salades. Lui-même, il est devant la télé maintenant. C’est quoi ça. Il dit que : "vous croyez que le pays ci n’est plus gouverné ?" ».

« Pour moi, je peux te dire que le père-là n'a plus le contrôle de ce pays. Il est fermé dans le palais. S’il sortait seulement dans Yaoundé en voyant les routes dans un état critique, il allait se poser la question s’il est toujours à Yaoundé », jure un internaute, en réponse à la publication de Boris Bertolt.