Dans les coulisses du pouvoir camerounais, une atmosphère tendue prévaut entre le président Paul Biya et son fidèle protégé, Ferdinand Ngoh Ngoh. Les remous au sein de l'entourage sécuritaire de Paul Biya se font sentir, que ce soit par des réajustements dans la sécurité rapprochée ou par le retrait des éléments du BIR, responsables de la sécurité du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, souvent décrit comme l'homme à la punk.

Des mesures draconiennes, telles que la fouille systématique des véhicules des employés du secrétariat général et la désactivation de certains niveaux d'accès pour les hauts fonctionnaires, ajoutent à l'atmosphère de suspicion.

Cependant, la tourmente s'accentue particulièrement autour de Ferdinand Ngoh Ngoh, où les nouvelles défavorables se multiplient pour ses proches. La personnalité au cœur de cette tourmente est le consultant en communication israélien, Eran Moas, dont la proximité avec Ferdinand Ngoh Ngoh est un secret de polichinelle. Paul Biya aurait ordonné au conseiller militaire de mettre fin à la présence d'Eran Moas au Cameroun.

Eran Moas, initialement consultant en télécommunications pour une société israélienne gérant les communications de l'armée, a gravi les échelons pour devenir un acteur majeur au sein des coopérants militaires israéliens, même dirigeant le BIR.

Les marchés octroyés par Ngoh Ngoh à Moas dans le domaine de la sécurité, y compris pour les aéroports et CAMTEL, soulèvent des interrogations. Cependant, une affaire plus grave émerge : Paul Biya suspecte une tentative de coup d'État impliquant ses collaborateurs proches, appuyés par le consultant israélien.

Ces développements sismiques au sommet du pouvoir camerounais révèlent des dissensions profondes, jetant une lumière crue sur la fragilité des alliances politiques au plus haut niveau.