Le nouveau chef autoproclamé de la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, appelle à cesser les actes "de violence et de vandalisme" contre les intérêts français.
"Les choses sont en train de rentrer progresivement dans l'ordre, nous vous invitons donc à vaquer librement à vos occupations et à vous départir de tout acte de violence et de vandalisme (...) notamment ceux qui pourraient être perpétrés contre l'ambassade de la France ou la base militaire française" de Ouagadougou, indique un communiqué lu à la télévision nationale.
La CEDEAO, qui a condamné ce nouveau coup d'Etat, dénonce aussi "des violences et des pillages de tout genre qui ne peuvent être tolérés", et appelle les forces de défenses et de sécurité à éviter l'escalade.
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Ils ont été dispersés par des gaz tirés par des soldats français positionnés sur le toit du bâtiment.
La veille en fin d'après-midi, un incendie s'était déclaré devant l'Institut français à Bobo-Dioulasso.
Le ministère français des Affaires étrangères a condamné "les violences contre notre ambassade avec la plus grande fermeté", ajoutant que "la sécurité de (ses) compatriotes" était sa "priorité".
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Les putshistes ont annoncé dans la foulée des consultations prochaines pour la rédaction d'une nouvelle charte de la transition "à l'issue de laquelle un président civil ou militaire sera désigné ."