Le coup d'Etat au Mali, au Burkina et dernièrement au Niger, semble donner des idées aux Camerounais qui rêvent de voir l'alternance de leur vivant au Cameroun.
Mais pour que cela se produise, if faut un soldat courageux comme le général TCHIANI, de l'armée du Niger, comme Assimi Goita du Mali ou Ibrahim Traoré du Burkina Faso.
Selon certains observateurs, ce soldat courageux pourrait être le très craint Colonel Beko'o Abondo, Commandant de la Garde rapprochée du président de la République du Cameroun.
"Ce que le Général TCHIANI, Commandant de la Garde Présidentielle du Niger et jadis grand ami de la France et de Monsieur BAZOUM, déploie et impose aujourd'hui dans ce pays, le Colonel BEKO'O ABONDO, Commandant de la Garde rapprochée de Monsieur BIYA, se sentant éventuellement lui aussi appelé par le peuple, pourra, avec des facilités similaires, le déployer et l'imposer au Cameroun. Je pense que l'on est bien conseillé de le savoir et de l'intérioriser avant de porter dans son cœur la moindre émotion de fierté face à l'évolution des choses à Niamey", écrit dans une publication, le journaliste allemand Franz Krause.
Qui est le Colonel Beko'o Abondo
Depuis le 1er janvier 2019, le commandant de la Garde Présidentielle, Raymond Jean Charles Beko ‘o Abondo, rentre dans le cercle très fermé des officiers supérieurs des armées, avec sa promotion au grade de Colonel. Il a reçu ses nouveaux galons le 1er janvier 2019, un nouveau challenge pour cet Officier Supérieur, qui a donné un visage plus radieux à ce corps, comme en témoigne ses multiples réalisations. C’est sous la nouvelle casquette de Colonel, que Raymond Jean Charles Beko ‘o Abondo, va désormais conduire les troupes sous sa responsabilité, depuis le 28 janvier 2014, date de sa prise de fonctions dans cette institution, en charge de la protection du Chef de l’Etat, de sa famille et autres institutions stratégiques de la République. Pour célébrer cette promotion, une messe d’action de grâce a été dite par l’évêque de Sangmelima, Christophe Zoa, afin de remercier l’éternel pour ses bienfaits.
C'est comme chef de bataillon qu’il prend les commandes de la Garde Présidentielle, en bon manager, il a révolutionné cette institution les choses, ses états de services parlent d’eux-mêmes et sont reconnus. Des faits d’armes qui lui permettent de bénéficier la confiance de la hiérarchie et de gravir les échelons. Aujourd’hui récompensé par le haut commandement, le colonel Raymond Jean Charles Beko ‘o Abondo est né le 8 mai 1972 à Batouri. Il s’engage dans l’armée en septembre 1992, au terme d’une formation de cinq ans (1992-1997), comme Officier des armées à l’Académie militaire d’Evelpidon à Athènes en Grèce.
C’est en 1999 qu’il intègre les rangs de la Garde Présidentielle, où il occupera plusieurs postes jusqu’à sa nomination. Officier supérieur rigoureux, discipliné, sobre et respectueux, il est toujours à la recherche de la perfection. Très proche des hommes, à l’écoute de ses éléments, il ne ménage aucun effort pour créer les meilleures conditions de travail, aussi bien pour ses éléments que pour les civils exerçant dans cette institution, lesquels lui ont donné le surnom de « Petit Jésus ». La modernisation et la professionnalisation sont les maitres-mots, comme en témoigne les nombreuses réalisations observées du côté du Camp de la Gp à Obili, Ekounou, Minkama et Njore, aujourd’hui dotées d’infrastructures modernes, avec en bonne place le Complexe sportif de la Garde Présidentielle.