Après plusieurs semaines de disparition volontaire Fridolin Nke est de retour. L’universitaire a mis fin à sa clandestinité et dit se mettre à la disposition de la justice de son pays. Dans une nouvelle vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, il révèle que les services de sécurité de l’Etat ne sont pas à sa recherche et s’interroge sur la véritable identité des hommes habillés comme des éléments du BIR (Bataillon d’Intervention rapide) qui ont tenté de l’enlever à deux reprises.

C’est un Fridolin Nke amer qui est revenu de sa clandestinité. Le fils de la Lekie n’a pas supporté les commentaires de certains leaders d’opinion durant son absence. Il en veut particulièrement à l’écrivaine Calixhthe Beyala et au journaliste J. Remy Ngono. Nke qui se sent diffamé, entend régler ses comptes avec Beyala dès qu’elle mettra les pieds au Cameroun. Il semble détenir des informations selon lesquelles l’écrivaine serait favorable à un coup d’Etat contre le Régime de Paul Biya.

« Je ne sais pas qui vous donne l'argent pour diffamer les autres(...) toi qui voulait faire le coup d'Etat si tu arrives ici je vais te dénoncer. Je vais témoigner contre toi », a-t-il déclaré.

Accusé d’avoir perçu 10 millions pour brouiller les pistes de l’affaire Martinez Zogo, Fridolin Nke dément cette information relayée par le journaliste Remy Ngono et profite de l’occasion pour révéler au monde entier son salaire d’enseignant d’université qui est de 171000 francs CFA. Fridolin n’exclut pas un combat à l’ancienne avec J. Remy Ngono. Concernant l’affaire Martinez Zogo, il demande que le journaliste soit entendu car il avait des détails sur la mort de Martinez Zogo que tout le monde ignorait.

Loin de présenter ses excuses pour les propos tenus par les chefs de la Lekie à l’endroit du chef de l’Etat qui ont heurté une partie de l’opinion, l’universitaire réaffirme son soutien à la démarche et explique que le but de sa démarche est de choquer le chef de l’Etat.