Le Gabon vient d’essuyer un véritable coup d’Etat inattendu. La page des Bongo est donc désormais tournée et place à un nouveau vent qui souffle sur le pays. Pour sa prestation de serment ce lundi 4 septembre 2023, le Camerounais Jean Crepin Nyamsi a envoyé un message au Général Brice Oligui Nguema, nouvel homme fort du nouveau Gabon.

« Mon cher Général des forces armées du Gabon et Président de transition, je vous présente deux grandes combattantes de la libération du Gabon. Je trouve injuste que certaines personnalités du Gabon vivantes à l'étranger ont reçu votre invitation et pourtant les premières personnes devraient être la Generale Barat Ama et Mickomba Claudia deux redoutables guerrières de la Libération du Gabon », écrit-il.

« Loin de moi de juger le travail des autres gabonais de la diaspora. Les deux dames citées ci-dessus sont dans tous les combats de la résistance et méritent un minimum de respect. Je demande aux combattants de la diaspora de se joindre à moi afin que le message puisse atteindre le palais présidentiel du Gabon. Notre combat est fait pour le retour de nos vaillants guerriers. Vouloir reconstruire le Gabon en invitant certaines personnes qui n'ont jamais été dans le combat de la résistance ressemble au grand dialogue du Cameroun rien qu'avec les militants du parti au pouvoir », poursuit-il.

« Nous connaissons tous le résultat aujourd'hui. Des personnes ne peuvent pas se battre pour la liberté pendant des années et leurs noms ne figurent pas dans votre schéma de la reconstruction du pays. Je n'attends pas à voir une rencontre mélangée de la diaspora gabonaise avec Générale Barat Ara et Mickomba Claudia. S'il arrivait un jour que ceci arrive au Cameroun, le général Wanto devrait mériter une place d'honneur pour son combat. Barat et Claudia sont le Wanto du Gabon. Les deux dames ci-dessous ont vraiment donné pour la libération du Gabon et elles méritent une place d'honneur pour la reconstruction du Gabon. Général Brice Oligui Nguema, je vous prie de rectifier rapidement l'erreur. Je veux voir ces deux dames au pavillon présidentiel de leur pays abandonné depuis des années pour leur combat », a conclu Jean Crépin Soter Nyamsi