Après plusieurs heures passées à sensibiliser sous les coups des matraques des forces de sécurité le public, finalement Pr Alain Fogue et son Commando, pacifiquement déterminé, sont très bruyamment montés dans les locaux du palais de justice le 7 avril dernier.
Y étant, le Pr Fogue a découvert que lui et ses camarades étaient parqués à un étage où se situe le bureau d'un des magistrats qui les ont arbitrairement arrêté et jeté en prison à la demande du régime de Yaoundé.

Ce magistrat c'est Joël Albert Bias qui avait officié comme juge d'instruction dans leur dossier. Le sang du Prof n’a fait qu’un tour. En combattant et en homme de terrain mais républicain, celui-ci a fait irruption dans le bureau du juge Bias qui était en pleine audition d'un prévenu et de son avocat . Après lui avoir poliment présenté ses civilités à, il lui a demandé : " pourquoi avez vous menti dans votre ordonnance qui nous a conduit en prison ? Vous avez par exemple dit que je me suis battu avec les gendarmes alors que le PV d'interpellation des officiers de la gendarmerie qui m'ont arrêté dit le contraire, et plus grave vous aviez leur rapport ? Pourquoi avez vous, sur la base d'un message - Fax illégal de Atanga Nji, Minat, illégal au regard de la loi N°90/47 du 19 décembre 1990 portant état d'urgence, décidé de nous jeter en prison ? Pourquoi avez vous refusé de constater que ayant été arrêté en Flagrant Delit , certains plusieurs jours avant les marches du 22 septembre, d'autres plusieurs semaines après, puis gardé à vue judiciaire, puis transportés dans de fausses gardes à vue administratif vous nous avez jeté en prison ? Pourquoi après avoir constaté les multiples faux contenus dans les " Soit fait retour" du commissaire du gouvernement Belinga Cerlin et des ses OPJ dont le funeste Biallo Dieudonné vous n'avez pas dit le droit? Comment avez vous pu reprendre le mensonge du chef de bataillon Biallo Dieudonné du Sed qui a écrit que pendant le mois de septembre 2020 j'ai voyagé à travers le monde pour lever les fonds afin d'organiser l'insurrection alors que copie de mon passeport était entre vos mains pour attester que je ne suis jamais sorti du territoire pendant la période alléguée ? Comment n'avez-vous pas vu dans nos dossiers les copies des déclarations des Marches Pacifiques du 22 septembre 2020? Comment sans aucune preuve d'une quelconque interdiction de ces marches par une quelconque autorité administrative compétente du pays vous avez pu écrire dans votre ordonnance que les marches pacifiques étaient illégales? Comme, un juge comme vous avez repris dans votre ordonnance les inepties juridiques de Atanga Nji, Emmanuel Sadi et autres défenseurs du régime selon lesquelles que les "marches pacifiques du MRC n'étaient pas autorisées" alors que la loi 90/55 du 19 décembre 1990 sur les réunions et manifestations publiques affirme que le régime des réunions et manifestations publiques est déclaratif en république du Cameroun ? Etc. "

Paniqué, Joël Albert Bias a failli pisser sur lui-même. Il a crié au secours en criant puis a perdu l'usage de la parole. Par un geste vif, il a envoyé sa greffière appeler le président du TGI, M. Alima, qui est arrivé essoufflé.
Mais quand il a compris que le Prof Fogue ne demandait qu'un échange scientifique avec son juge, il l'a abandonné a son triste sort. En criant, "voilà alors! Je vous mets toujours en garde contres Les" Retours" mais vous dites que vous êtes le fils spirituel de Laurent Esso et un très proche du Zomloa." . Le Prof Fogue a informé Bias, qu'il l'affrontera, mais également certains membres du corps judiciaire, devant la justice du Cameroun et d'ailleurs mais également devant l'histoire. Bias est désormais en transe Il a dit au directeur de son hôtel, fruits d'un enrichissement qui interroge beaucoup, situé à Odza de tout faire pour convaincre le Prof Fogue de venir passer gratuitement une nuit, dès que possible, avez le secret espoir que celui-ci connaisse le triste sort de son collègue Tang Ruben trouvé mort dans ledit hôtel.