Actualités of Wednesday, 16 October 2024

Source: www.camerounweb.com

Coup de tonnerre : Chantal Biya prend Etoudi

Chantal Biya est très puissante Chantal Biya est très puissante

L'absence prolongée du président Paul Biya du Cameroun suscite de vives inquiétudes et alimente les spéculations sur la scène politique nationale. Les récents événements et déclarations ajoutent une nouvelle dimension à cette situation déjà tendue.

Selon des sources proches du palais présidentiel, Chantal Biya, épouse du président, aurait récemment confié à son entourage qu'elle se sentait "capable de gouverner le Cameroun en l'absence de son mari". Elle aurait ajouté que ce rôle lui "reviendrait légitimement". Ces déclarations, si elles sont avérées, marquent un tournant significatif dans la politique camerounaise et soulèvent des questions sur la succession potentielle au sommet de l'État.

Ces propos attribués à la Première Dame ont suscité de vives réactions. Boris Bertolt, lanceur d'alerte reconnu, a notamment déclaré : "Le problème ce soir n'est plus le retour de Paul Biya. Le problème c'est qu'il est évident que le chef de l'État est désormais en incapacité de gouverner le Cameroun. Chantal Biya ne peut pas gouverner 30 millions de camerounais."

Chronologie d'une absence qui s'éternise : le 13 octobre 2024, le retour prévu du président Biya à Yaoundé est annulé discrètement, tandis que le 8 octobre 2024, une communication officielle affirme que le président est "en parfaite santé" et qu'il rentrerait "dans les tous prochains jours". De septembre à octobre 2024, plusieurs participations du président à des événements internationaux majeurs sont successivement annulées. Un climat d'incertitude politique et économique s'installe : l'absence prolongée du président Biya entraîne des rumeurs persistantes sur son état de santé, malgré les démentis officiels, des tensions au sein du gouvernement et du parti au pouvoir (RDPC), des inquiétudes des agences internationales quant à la stabilité politique du pays, et des retards dans l'élaboration du budget de l'État, avec des conséquences potentielles sur l'économie nationale

Face à cette situation, une série de réunions de haut niveau ont été organisées à Genève, impliquant notamment le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze, et le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji. Ces rencontres auraient pour objectif officiel de finaliser le budget de l'État, mais soulèvent des questions sur la capacité actuelle du président Biya à gouverner depuis le Cameroun.