Une polémique a éclaté aujourd'hui concernant la prétendue candidature de Samuel Eto'o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), au Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Selon une information initialement publiée sur Facebook par Shance Lion, la candidature d'Eto'o aurait été rejetée par la commission de Gouvernance de la CAF. Les raisons évoquées incluaient ses condamnations antérieures en Espagne pour fraude fiscale, une sanction de la CAF pour violation du Code Éthique, ainsi qu'une récente suspension par la FIFA.
La même source indiquait que seule la candidature du Sénateur Seidou Mbombo Njoya, actuel vice-président de la CAF, avait été validée pour représenter l'UNIFFACC (Union des fédérations de football d'Afrique Centrale). Les dossiers de Jean Guy Blaise Mayolas, président de la Fédération Congolaise de Football, et de Célestin Yanindji, président de la Fédération centrafricaine de football, auraient également été écartés.
Cependant, cette information a été rapidement démentie par le camp d'Eto'o. Le Dr Nyamsi, porte-parole de l'ancien international camerounais, a réagi avec ironie sur les réseaux sociaux, déclarant : "Les habitants du pays méta ont invalidé le dossier de candidature de Samuel Eto'o au COMEX Facebook. Malheureusement pour eux, Samuel Eto'o n'a pas candidaté pour être délégué du COMEX Facebook."
Cette controverse souligne une fois de plus les tensions qui entourent la gouvernance du football africain et l'importance de la vérification des informations, même lorsqu'elles proviennent de sources apparemment bien informées.
Pour l'heure, la CAF n'a pas officiellement communiqué sur ce sujet, laissant place aux spéculations sur les véritables ambitions de Samuel Eto'o au sein de l'instance dirigeante du football africain.