Actualités of Thursday, 26 October 2023

Source: www.camerounweb.com

Coup monté : une plainte déposée par l’amant de Mendomo, nouveau rebondissement

Image illustrative du crâne fracassé Image illustrative du crâne fracassé

Dans une affaire choquante survenue dans la commune de Nkoteng, au Cameroun, un jeune de 22 ans du nom de Fotso Piemgne Aimé prétend avoir été victime d'un piège orchestré par Angoula Jean-Pierre et Mendomo, son épouse. La plainte, déposée auprès du commandant de brigade de gendarmerie de Nkoteng, détaille des événements troublants qui se sont produits le 11 octobre 2023.

Dans sa déposition, Fotso Piemgne Aimé raconte les circonstances qui l'ont conduit à être impliqué dans cette affaire. Il mentionne qu'il travaillait pour M. KARPTUE Roméo Savio, un résident à l'étranger, qui avait acheté un terrain à M. Angoula à un coût considérable. Cependant, selon Aimé, M. Angoula était connu pour sa nature vicieuse, prétentieuse et tribaliste. Il aurait l'habitude de vendre des terrains à plusieurs personnes et de les récupérer par des moyens mystiques ou par la force, laissant les acquéreurs impuissants.

Aimé déclare que M. Angoula l'avait menacé, affirmant que lui et son patron seraient contraints de quitter le terrain coûte que coûte. Sous la pression de cette menace, Mme Mendomo, épouse de M. Angoula, aurait contacté Aimé pour lui demander de réaliser des travaux sur le terrain. Ils se sont retrouvés sur le terrain, et c'est là que la situation aurait dégénéré.

Le 11 octobre 2023, M. Angoula est arrivé sur les lieux de manière agressive, sous des menaces et des violences présumées. Il aurait prétendu les surprendre en train d'avoir des relations intimes et aurait proféré des menaces de mort à l'encontre d'Aimé et de son patron s'ils ne quittaient pas le terrain.

Les actes de violence ont suivi, avec M. Angoula blessant gravement Aimé à la tête et sur les membres à l'aide d'une machette. Les blessures étaient si profondes qu'elles ont laissé des séquelles graves. En outre, M. Angoula aurait contraint Aimé et Mme Mendomo à des actes humiliants en public, obligeant Mme Mendomo à se déshabiller et à se coucher tout en ordonnant à Aimé de simuler des actes sexuels. Ces actes ont été effectués sous la menace et la violence.

Pour aggraver encore la situation, M. Angoula aurait publié des images de ces actes simulés sur les réseaux sociaux pour justifier ses actions. La victime, Fotso Piemgne Aimé, s'est tournée vers l'administration de la gendarmerie pour que justice lui soit rendue.
L'affaire soulève des préoccupations graves concernant les violences, l'humiliation publique et la diffusion d'images intimes sans consentement. La justice devra enquêter sur les allégations de la victime et déterminer les responsabilités dans cette affaire choquante.