Actualités of Thursday, 23 May 2024

Source: www.camerounweb.com

Coupe du Cameroun : la Fecafoot se passe des infrastructures de l'Onies de Joseph Antoine Bell

Coupe du Cameroun : la Fecafoot se passe des infrastructures de l'Onies de Joseph Antoine Bell Coupe du Cameroun : la Fecafoot se passe des infrastructures de l'Onies de Joseph Antoine Bell

La Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) a pris une décision significative en écartant l'Organisation Nationale des Infrastructures Sportives (Onies) de Joseph Antoine Bell pour l'organisation des prochains matchs de la Coupe du Cameroun. À partir des 32èmes de finale, quatre sites privés ont été sélectionnés pour accueillir les rencontres.

Les sites choisis par la Fecafoot sont les suivants :
1. Le Centre Technique de la CAF à Mbankomo (Centre)
2. Le Centre Technique de la Fecafoot à Odza (Yaoundé, Centre)
3. Le stade Municipal de Melong (Littoral)
4. Le stade Municipal de Bertoua (Est)

Cette décision fait suite à des tensions persistantes entre la Fecafoot et l'Onies. La semaine dernière, plusieurs rencontres des 32èmes de finale n'ont pas pu se jouer en raison du refus de l'Onies de permettre aux clubs l'accès aux stades. L'Onies avait justifié cette décision par le non-paiement des frais de location des infrastructures par la Fecafoot.

Le conflit entre la Fecafoot et l'Onies reflète des problèmes de gestion et de coordination au sein du football camerounais. L'Onies, sous la direction de Joseph Antoine Bell, avait clairement exprimé son mécontentement face aux retards de paiement, ce qui a conduit à une impasse logistique et organisationnelle.

En réponse, la Fecafoot a décidé de contourner l'obstacle en utilisant des infrastructures privées pour assurer le bon déroulement des matchs. Cette décision vise à garantir que le calendrier de la Coupe du Cameroun ne soit pas davantage perturbé, tout en évitant les contraintes imposées par l'Onies.

Pour les clubs et les joueurs, l'important est de pouvoir se concentrer sur leurs performances sans être affectés par les querelles administratives.