À quelques mois de l'élection du nouveau président de la Confédération africaine de football (CAF), la candidature de Samuel Eto'o prend de l'ampleur, alors que se profile un possible duel avec le président sortant Patrice Motsepe.
L'élection du prochain président de la CAF, prévue le 12 mars 2025 au Caire, s'annonce comme un moment crucial pour le football africain. Alors qu'aucune candidature officielle n'a encore été déposée, les manœuvres en coulisses s'intensifient, avec Samuel Eto'o qui émerge comme un sérieux prétendant.
Selon plusieurs sources, l'actuel président de la FECAFOOT multiplierait les rencontres discrètes avec les membres électeurs à travers le continent. Bien que n'ayant pas officiellement déclaré sa candidature, ces démarches témoignent d'une stratégie électorale minutieusement orchestrée par l'ancien international camerounais.
La 46e Assemblée générale ordinaire de la CAF, tenue ce mardi 22 octobre à Addis-Abeba, pourrait bouleverser la donne. Un amendement crucial des statuts, visant à supprimer la limite d'âge de 70 ans, est en discussion, ce qui pourrait élargir le champ des candidatures possibles.
Le président sortant Patrice Motsepe, qui n'a pas encore officialisé sa candidature pour un second mandat, bénéficie déjà d'importants soutiens. Les 14 fédérations de la zone COSAFA (Afrique australe) lui ont publiquement apporté leur appui, saluant notamment "les formidables réalisations faites pour restaurer le prestige des compétitions de la CAF".
Les candidats potentiels ont jusqu'au 12 novembre 2024 pour déposer leur candidature au siège de la CAF en Égypte. Cette échéance promet une intensification des tractations et des positionnements dans les mois à venir.
La montée en puissance de la candidature d'Eto'o, conjuguée au bilan positif de Motsepe, laisse présager une élection particulièrement disputée pour la présidence de l'instance dirigeante du football africain