Le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, a allégé les mesures sanitaires pour les voyageurs en rendant non obligatoire le test Covid-19 à la sortie du territoire camerounais. L'information a été révélée dans un communiqué signé par le ministre de la Santé publique le 29 septembre 2022. Selon Manaouda Malachie, "les tests PCR ne seront plus systématiques lors de la sortie du territoire camerounais mais seront exigés selon les exigences du pays de destination."
Il y a quelques mois, le ministre de la Santé publique avait imposé la somme de 30 000 CFA pour les tests Covid-19. Beaucoup avaient décrié ces coûts élevés, aggravés par le caractère obligatoire du test pour ceux qui cherchent à voyager hors du Cameroun.
Mais bien avant cette mesure controversée, le Cameroun faisait partie des rares pays de l’Afrique noire qui faisaient gratuitement les tests dans les aéroports international.
Les scandales
Les cas de contamination au Covid-19 sont en baisse mais la pandémie a laissé beaucoup de traces. De nombreux ministres accusés de détournements de fonds sont cités dans plusieurs affaires en cours au Tribunal criminel spécial. Manaouda Malachie n’est pas le seul à s’inquiété. Le scandale risque d’emporter des personnalités juqu’à la présidence de la République. En effet selon plusieurs sources concordantes, Paul Biya avait donné son accord afin que le secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh soit entendu sur sa gestion de la Taskforce Anti-covid.
Ferdinand Ngoh Ngoh est en eaux troubles depuis l'annonce de son audition dans l'affaire Covidgate.
Il est accusé de détournement de fonds destinés à la lutte contre la pandémie de coronavirus, fonds alloués par la banque mondiale au Cameroun. On apprend que 16 questions ont été envoyées au SGPR, Ferdinand Ngoh Ngoh dans le cadre de sa récente audition. Ce protocole de questionnaires a été validé par Paul Biya lui-même.
Les questions concernent relativement l'affaire dont il est impliqué et le détournement.
« A l’heure où nous sommes, l’homme à la punk s’évertue encore à trouver les réponses aux 16 questions posées par l’enquête, dont la moindre lui exige la justification de la somme 4 milliards et les autres questions le mettent en cause dans des détournements des sommes allant de 4 à 20 milliards Fcfa », a écrit Boris Bertolt.