Le président du Syndicat national des instituteurs contractuels et maîtres des parents revient sur les revendications des enseignants du primaire et leurs attentes vis-à-vis du gouvernement.

Le Syndicat national des instituteurs contractuels et maîtres des parents (Snicomp) a organisé une rencontre hier à Yaoundé. Quel était l’objectif principal de cette réunion?

La réunion de ce jour (30 mars ndlr) avait pour but de repréciser la position du Syndicat national des instituteurs contractuels et maîtres des parents (Snicomp) sur la poursuite de la grève des instituteurs. Elle se maintiendra tous les lundis, mardis et mercredis, et nous avons émis la possibilité de ne pas participer aux examens officiels de fin d’année si rien n’est fait. Nous réclamons 113 milliards représentant la prise en solde de toutes les nouvelles recrues ainsi que leurs rappels et la prise en charge de tous les compléments de salaires et des aérés de vacation Cep et Flsc; un décret prorogeant l’âge de recrutement des titulaires de Capiemp et Capiet; la publication du processus d’intégration des IC 25000 qui aurait dû être lancé depuis le 2 décembre 2021…
Depuis que le mouvement (Trop c’est Trop) Tct a débuté en février dernier, quelles ont été les résolutions prises?

Il faut préciser que le mouvement Tct est un slogan inventé par le Snicomp pour marquer la différence entre les préoccupations du secondaire et du primaire. Ce mouvement est devenu aujourd’hui le bras actif du Snicomp. Nous n’avons presque rien obtenu jusqu’à ce jour car les autorités gouvernementales, dans la recherche des solutions aux problèmes des enseignants du primaire, n’ont pas tenu compte de leurs priorités, qu’ils ont présentées dans le communiqué radio presse publié hier.
Les acteurs du mouvement TCT ont-ils déjà rencontré les membres du gouvernement afin que ces derniers puissent répondre à leurs revendications ? Si oui, quelles en sont les résolutions prises? Ont-elles été respectées?

Ce sont les membres du Snicomp qui parlent au nom du mouvement Tct. Ce sont eux qui ont participé à des réunions au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, à la primature et au ministère de l’Education de base. Rien de concret n’est sorti de ces rencontres, en dehors des promesses théoriques.
Le syndicat continue-t-il avec la grève? Si oui, comment vous organisez-vous?

Nous allons intensifier la grève des 3 jours de la semaine, avec possibilité de ne pas participer aux examens officiels que sont le CEP, le FSLC, le concours d’entrée en 6e ou en 1ère année.