• La sénatrice Mundi est toujours aux mains des preneurs d’otage
• Paul Biya toujours silencieux
• Les Ambazoniens veulent exécuter la sénatrice
Alors que ce vendredi 20 mai 2022 marque la célébration de la 50e édition de la fête nationale de l’unité, tout semble très tendu du côté des Ambazoniens du Cameroun.
En effet, ce vendredi 20 mai 2022 marque le délai donné par les Ambazoniens au gouvernement camerounais pour la libération de leurs collègues écroués à la prison civile. C’est une demande adressée à Etoudi afin de libérer en retour la sénatrice de Biya kidnappé en fin de mois d’Avril.
Les Ambazoniens sont allés plus loin même en menaçant d’exécuter la sénatrice Régina Mundi ce 20 mai si le président de la République, ne procède pas à la libération des 75 prisonniers séparatistes.
Seul le président du RDPC, Paul Biya a le dernier mot pour changer la situation. Mais de sources concordantes, le président camerounais n’a pas eu vent de l’information qui secoue le RDPC et les familles de la sénatrice Régina Mundi.
La seule condition pour éviter cela, est que le président de la République Paul Biya procède à la libération de 75 prisonniers séparatistes.
La sénatrice Regina Mundi risque d’être assassinée dans quelques heures
Enlevée le 30 avril 2022 par un groupe armé ambazonien dans la région du Nord-Ouest, la sénatrice du RDPC, vivrait ses derniers jours sur terre. Ses bourreaux avaient promis son élimination le 20 mai 2022 si le régime de Paul Biya ne libère 75 leaders ambazoniens. Malgré cette menace plutôt inquiétante, le gouvernement camerounais ne s’est jamais prononcé sur le cas de la sénatrice Regina Mundi qui est pourtant une proche collaboratrice de Paul Biya.
Côté ambazonien, le sort de la sénatrice ne préoccupe pas pour autant les premiers dirigeants des mouvements séparatistes encore en liberté. Selon Mark Bareta, ces représentants locaux qui prétendent défendre les intérêts des régions anglophones du Cameroun à Yaoundé sont les véritables complices de la souffrance du peuple ambazonien. Il estime que ces sénateurs et députés participent au maintien en place de Paul Biya et son régime.
« Je n'ai aucune pitié ou sympathie pour les députés, sénateurs ou quiconque prétendant représenter les Ambazoniens à Yaoundé ou localement. Ces personnes sont le mal incarné qui dit à Biya et Bulus de tenir bon. Ce sont eux qui commettent les meurtres. Ce sont eux qui établissent des stratégies avec les militaires camerounais », déplore-t-il.
Mark Bareta préfère lutter pour la remise en liberté des conducteurs de taxi-motos enlevés dans la localité de Oku et dont personne ne parle.
« Plus de 40 conducteurs de motos qui travaillent dur ont été enlevés par les militaires camerounais sur leur chemin vers #Oku et torturés. Nous ne savons pas où ils se trouvent. Pourquoi n'y a-t-il pas d'indignation ? Pourquoi les journaux sont-ils silencieux ? Pourquoi les Cambodgiens (qui prétendent être des Ambazoniens) sont-ils silencieux ? Les motards sont moins humains ? », dénonce-t-il.