Il est «formellement établi» que l’accident d’hélicoptère militaire survenu dimanche dernier dans la localité camerounaise de Tchofo (Extrême-Nord) et qui a notamment coûté la vie à un général de brigade est «un crash aérien», selon un communiqué publié mardi par la présidence de la République.
Cette mise au point intervient alors que les supputations vont bon train, notamment dans les médias à capitaux privés du pays et les réseaux sociaux, soupçonnant une attaque aérienne de la secte islamiste Boko Haram qui sévit dans la région depuis plusde quatre ans.
L’appareil, de type Bell 206, avait en effet à son bord le commandant de la région militaire interarmées n°4, Jacob Kodji, considéré comme le soldat en chef dans la lutte contre le mouvement jihadiste mais aussi le commandant de la région de gendarmerie n°4, Alphonse Nkameni.
Ce crash a aussi emporté le pilote Aurélien Tchinda Mulu ainsi que le mécanicien Basile Soulounna.
APAnews