Le secrétaire d’Etat à la Défense, Jean Baptiste Bokam était mardi à sur le site dans le cadre de l’enquête prescrite par le Haut commandement.
Ce fut un bref moment de recueillement. A peine un quart d’heure, suffisant à Jean Baptiste Bokam pour voir ce qui reste de l’hélicoptère militaire qui a crashé le 22 janvier dernier, dans un champ de mil au niveau du canton de Mororo dans l’arrondissement de Bogo, département du Diamaré dans l’Extrême- Nord. En bonne place dans la délégation qui a accompagné le secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale (SED/GN), on notait entre autres, les présences de Midjiyawa Bakari, le gouverneur de l’Extrême- Nord, du général de corps d’armées, chef d’état-major des armées René Claude Meka, du vice-amiral, inspecteur général des armées, Guillaume Ngouah Ngally, du général de brigade, directeur central de la Coordination à la gendarmerie nationale Daniel Ndjock Elokobi, et du général de brigade aérienne, chef d’état-major de l’armée de l’air, Jean-Calvin Momha.
Après cette visite brève sur le lieu du drame, Jean Baptiste Bokam a présidé une séance de travail à huis clos dans la salle des réunions de la sous-préfecture de Bogo. C’était, en réalité la seconde de ce genre, après celle qu’il a présidée dès sa descente d’avion dans l’une salle de l’aéroport international de Maroua-Salak. Une séance de travail qui lui a permis de prendre le pool de la situation qui prévaut dans la région de l’Extrême-Nord, depuis la mort tragique du général, commandant la quatrième région militaire interarmées (RMIA4) et ses trois collaborateurs le 22 janvier 2017. Rien n’a, en réalité, filtré des échanges que le SED a eus avec les forces de défense et de sécurité qui ont pris part à ces réunions.