Actualités of Monday, 17 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Crime de lèse-majesté : Biya en colère, le sort d’Amougou Belinga presque scellé

Biya en colère, le sort d’Amougou Belinga presque scellé Biya en colère, le sort d’Amougou Belinga presque scellé

• Paul Biya à Amougou Belinga dans son viseur

• Le PDG du groupe l’anecdote a commis deux péchés

• Bruno Bidjang joue le rôle du bouc émissaire


Les rapports entre le PDG du groupe l'Anecdote Jean-Pierre Amougou Belinga et le régime en place Ne sont plus au beau fixe. Le « Zomloa des Zomloa » est désormais perçu comme un adversaire de Paul Biya.


À croire à les sources de Camerounweb bien introduites à la présidence de la République, il est reproché deux choses à Amougou Belinga. Premièrement, le président de la République n'a pas apprécié le fait que le patron du groupe l'Anecdote reçoive le Président du Comores avant lui alors qu'il est venu au Cameroun sous son invitation pour prendre part à l'ouverture de la Can Total Énergies Cameroun 2021.

La deuxième raison pour laquelle Amougou Belinga n'est plus vu d'un bon œil est qu'il a collé plusieurs de ses affiches (voir images ci-dessous) sur lesquelles on voit sa photo dans plusieurs artères de la ville de Yaoundè et notamment sur les axes empruntés par le président de la République pour se rendre au stade Olembé le 9 janvier dernier. Cela a été perçu comme un affront et un ombrage qu'il voulait faire au premier sportif camerounais. C'est un capitaine de l'armée qui l'a interpellé à ce sujet en lui sommant d'enlever cela. Chose qu'il a faite plus tard. Pour se justifier, Amougou Belinga aurait accusé Bruno Bidjang d'être à l'origine de ces affiches et qu'il n'était pas au courant. Or selon une source digne de foi, Amougou Belinga aurait remis la somme de 1 000 000 fcfa (un million de francs CFA) à Bruno Bidjang et une de ses collègues pour concevoir ces affiches.

Depuis ce weekend, des informations en circulation rapportent que les passeports du Zomloa ont été retirés et qu'il est interdit de sortir du pays. C'est dire que la descente aux enfers du magnat de la presse semble avoir commencé.