Actualités of Friday, 17 February 2023

Source: www.camerounweb.com

Crime et preuves : outre Laurent Esso et Motaze un autre ministre du gouvernement mal embarqué

Augmentation des frais d'hospitalisation à Yaoundé Augmentation des frais d'hospitalisation à Yaoundé

C’est une chose que les Camerounais n’avaient pas besoin d’entendre en cette période si difficile caractérisée par la cherté de la vie dans toutes les régions. Et surtout dans un moment marqué par l’affaire Martinez Zogo qui semble entamer davantage la confiance que les gouvernés avaient en leurs gouvernants.

Le 'crime' comme le désigne le lanceur d’alerte Boris Bertolt est commis dans le secteur de la santé, plus précisément à l’hôpital central de Yaoundé.

Là-bas, nous apprenons de la source susmentionnée qu'il existe des preuves que les frais d’hospitalisation ont été multipliés par cinq (05). C’est un « un crime contre les pauvres ».

Boris Bertolt précise qu’avant, le forfait d’hospitalisation de 10 jours était 33 000 francs CFA pour les chambres à 02 lits, c’est-à-dire 3 100 francs par jour.

« Mais à compter d’aujourd’hui, la journée d’hospitalisation passe de 3 100 francs par jour à 15 000 francs par jour. Soit une multiplication par 05 du coût de la chambre. C’est-à-dire 150 000 francs CFA pour 10 jours », explique-t-il.

Par ailleurs, « pour les chambres à 06 lits, le forfait était de 23 000 francs pour 10 jours c’est-à-dire 2 150 francs par jour et désormais ça coûte 10 000 francs par jour. C’est-à-dire 100 000 francs pour 10 jours ».

Il est clair pour Boris Bertolt que « le ministre de la Santé Malachie Manaouda ne peut accepter ce type d’augmentation. Le double ça peut passer mais 05 fois c’est du banditisme à ciel ouvert. Un crime contre les pauvres ».

La gestion des affaires dans le secteur dirigé par Malachie Manaouda est de plus en plus critiqué. Comme cette fois où des étudiants infirmiers diplômés d’Etat ont dénoncé une injustice. Il s’agit du cafouillage ainsi que des magouilles dans la publication des résultats.

« Nous les étudiants infirmiers diplômés d’Etat actuellement souffrons à cause du manque de compétence au niveau du ministère de la Santé. Cette année, ils ont opté pour un nouveau système qui stipule que l'étudiant doit valider tous ces modules avec au moins 50% avant d'être prêt pour l'examen de passage en année supérieure.

Une fois les séquences passées, nous avons constaté les différents problèmes sur les notes de certains étudiants dans les différentes régions. En outre, lors de l'examen de passage dans la région du Littoral et dans d'autres centres, les noms des étudiants IDE de Nkonsamba niveau 1 et 2 n'étaient pas sur les listes définitives des étudiants de la délégation régionale du Littoral.

Par conséquent, ils ont composé dans leur salle avec des anonymats différents que les autres écoles. Une fois les résultats disponibles, nous constatons des échecs non justifiés dans tout le territoire national.

Les noms de certains se retrouvent plutôt dans d'autres régions, les matricules qui ne nous appartiennent pas, d'autres même n'ont pas de matricules, les étudiants démissionnaires qui sont admis, les étudiants n'ayant pas tout validé leur module séquentiel qui sont admis que les directeurs peuvent approuver.

Le plus scandaleux est une école ETMS situé a Obala qui a eu deux résultats différents. Le premier résultat, tous les élèves de cette école avaient échoué mais à notre grande surprise, une semaine plus tard, ils ont eu un autre résultat sur lequel on voit bien qu'on a juste rectifié pour certains étudiants et mettre tout admis. Seuls les démissionnaires qui ont échoué.

Le ministère de la Santé a demandé à ce qu'on dépose une requête pour vérification mais cela dure déjà plus d’un mois mais aucune réponse et on nous dit de reprendre tout simplement l'école. Comment peut-on vivre dans un pays comme ça », pouvait-on lire dans le témoignage.