Après plusieurs heures de rassemblement d'informations nécessaires, le Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC), a décidé de rendre l'affaire publique et de dénoncer au passage l'acharnement de l'appareil sécuritaire du régime de Yaoundé contre la famille Zamboe dont la femme vient d'être assassinée.

Innocent pour certain, coupable pour d'autres, le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko en tant que patron de la DGRE est quoi qu'il en soit, un homme qui défendait les intérêts du régime de Yaoundé et a participé ou organisé l'enlèvement de plusieurs Camerounais, dont des innocents.

C'est le cas de Pascal Zamboue actuellement en prison, après avoir été enlevé sous les ordres de Maxime Eko Eko, alors que l'homme était simplement un activiste politique membre du MRC.

Le 07 septembre, des hommes se sont introduits dans la maison de l'épouse de Pascal Zamboue et tuent cette dernière.

Dans un communiqué, le MRC souligne le rôle trouble de Maxime Eko Eko, de sa femme, le colonel Abega Mbezoa, Épouse Eko Eko, à l'époque présidente dudit tribunal dans l'affaire de l'enlèvement de ce militant.


"Madame Suzanne ZAMBOUE a été assassinée dans le domicile conjugal par des inconnus dans la nuit du mercredi 07 août 2023. Cet assassinat intervient alors que son époux, Pascal ZAMBOUE, Coordonnateur National du MRC, est arbitrairement détenu, comme plusieurs autres Otages Politiques de ce parti, depuis trois ans à la prison centrale de KODENGUI -Yaounde.

Il avait été illégalement condamné à 7 ans de prison par COLONEL MAGISTRAT MILITAIRE MISSE NJONE BAUDOUIN du tribunal militaire de Yaoundé, avec l'actif concours du Lieutenant colonel BELINGA Cerlin, Commissaire du Gouvernement, et de madame le Colonel ABEGA MBEZOA, Épouse EKO EKO, à l'époque présidente dudit tribunal.

Après qu'un Commando de la mort de la funeste Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE) l'ai enlevé à Douala le 21 octobre 2020, sous la coordination personnelle du commissaire divisionnaire Léopold Maxime EKO EKO, l'époux de dame ABEGA MBEZOA qui allait par la suite superviser la forfaiture judiciaire qui le détient arbitrairement en prison. Pascal ZAMBOUE n'avait alors échappé au dramatique sort qu'a connu plus tard MARTINEZ ZOGO que parce que des personnes ayant, heureusement pour lui, assisté à son rapt avaient immédiatement lancé l'alerte sur les réseaux sociaux. Ce qui avait alors contraint les éléments de la triste Direction des Opérations de la DGRE à abandonner leur sombre projet et à se résigner à aller le laisser au Service Central des Recherches Judiciaires (SCRJ) de la Gendarmerie Nationale.

Comme pour lui faire payer son engagement politique, mercredi soir des inconnus ont fait intrusion dans leur domicile et ont froidement assassiné son épouse Suzanne avec qui il était marié depuis 41ans.

Le pouvoir a l'obligation de faire urgemment la lumière sur ce crime s'il ne veut pas l'endosser lui même.

Pour l'engagement citoyen, politique et républicain ancien de Pascal ZAMBOUE, nous, citoyens, devons exiger la vérité dans l'assassinat de son épouse. Mais en attendant, pour le MRC, ses militants et sympathisants, tous ceux qui ont ordonné, exécuté l'enlèvement de Pascal ZAMBOUE, l'ont illégalement condamné et refusent de dire le droit dans son dossier sont les premiers responsables de cet assassinat. En effet, si ce dernier avait été à son domicile mercredi soir, probablement les bourreaux de son épouse n'auraient pas osé.

En attendant les conclusions des enquêtes qui établiront les auteurs de ce crime odieux, le régime BIYA -RDPC en est déjà politiquement comptable".