• La ville de Bamenda est en proie à une crise sécuritaire depuis 5 ans aujourd'hui
• Plusieurs attaques terroristes y ont été commises à l'aide des motos
• Plus de 500 motos ont été saisies dans le but de les identifier ainsi que leurs propriétaires
Les saisies ont été effectuées les 7 et 8 juillet derniers dans la capitale régionale du Nord-Ouest. D’après des sources, plus de 500 motos ont été réquisitionnées par les forces de maintien de l’ordre. L’opération, apprend-on de sources sécuritaires, rentre dans le cadre de la lutte contre l’insécurité.
Elles expliquent que le contexte sécuritaire précaire à Bamenda et dans toute la région du Nord-Ouest nécessite une vigilance permanente des autorités. Ce d’autant plus que plusieurs attaques séparatistes sont commises à l’aide de motos non identifiées. Pour les forces de défense et de sécurité, il s’agit d’identifier les propriétaires des engins à deux roues en leur exigeant des justificatifs.
Mais cette opération crée des grincements de dents chez les motocyclistes, qui la qualifient d’arnaque, à cause de fortes sommes d’argent qui leur sont exigées par les forces de l’ordre, déclarent-ils. Ces saisies de motos surviennent près d’un mois après l’exigence des cartes CEMAC aux automobilistes roulant dans la ville de Bamenda.