Actualités of Monday, 12 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Crise à Etoudi : Fridolin Nke vole au secours de Ngoh Ngoh

Christophe Bobiokono  maintient sa position Christophe Bobiokono maintient sa position

L’universitaire camerounais Fridolin Nke s’invite dans le débat autour de l’audition de Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence de la République. Lors de son passage dans l’émission Canal Presse sur Canal 2 International, l’enseignant en philosophie remet en cause les révélations du journal Kalara. Il persiste et signe ; Ferdinand Ngoh Ngoh n’a pas été entendu à la présidence de la République par le Tribunal Criminel Spécial. Selon l’universitaire, le SGPR ne fait qu’exécuter les instructions de Paul Biya. Il pointe du doigt le camp adverse avec qui Ngoh Ngoh livrerait une bataille pour la succession à Etoudi.

« Nous avons rendu publique l’audition de Ngoh Ngoh Ferdinand, secrétaire général de la présidence de la République pour une raison principale : simplement parce que c’est un fait inédit qu’un secrétaire général de la Présidence de la République soit auditionné par les policiers. En tout cas, au Cameroun, nos souvenirs ne nous permettent pas d’avoir un fait précédent de la sorte. C’est vrai qu’on avait déjà vu le premier ministre en fonction être auditionné par la police judiciaire. Il s’agissait d’Inoni Ephraim à l’époque. Et cela avait débouché sur ses ennuis judiciaires », a-t-il déclaré.

De son côté, Christophe Bobiokono le Directeur de publication du journal Kalara maintient sa position. Ngoh Ngoh a été entendu dans le cadre de l’enquête sur la gestion des fonds Covid-19. Il précise cependant que le ministre de Biya n’a pas fait le déplacement du TCS mais était censé répondre à un questionnaire préparé par le ministre de la justice Laurent Esso.

« Ce protocole, précisent nos sources, a été préparé sous l’encadrement du Garde des Sceaux à la lumière d’une «note de synthèse» envoyée au chef de l’Etat après traitement de toutes les informations collectées auprès des ministres dans le cadre de l’enquête démarrée en mai 2021.

La «note de synthèse» préconisait l’audition du Sgpr pour compléter l’enquête, a-t-on appris, certains ministres ayant désigné M. Ngoh Ngoh comme responsable de certains faits mis à leur charge… », avait déclaré le journaliste.