• Plusieurs candidats ont eu l’admissibilité à maintes fois sans être intégrés
• Ils crient à l’injustice
• Paul Biya est saisi du dossier après le PM
Dans un précédent article, nous avions relayé le cri de détresse d’un jeune Camerounais au nom de Kojoua Christian Valdano qui s’alarmait du fait de l’injustice qu’il subit avec à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM). En effet, celui-ci a fit par saisir le Premier ministre Camerounais pour lui demander son intégration dans cette prestigieuse école puisqu’il existe qu’il a eu au moins 8 admissibilités au concours d’entrée de l’ENAM avec la présence de son nom à deux reprises sur la liste d’attente.
Dans ce papier, l’on se demandait s’il pourrait avoir gain de cause ou encore si le PM peut-il faire pression sur les responsables de l’ENAM pour qu’un traitement particulier soit accordé à son dossier ?
Mais visiblement, le problème est plus complexe et sérieux qu’on ne l’imaginait. Ce jeune totalement abattu et désespéré n’est pas le seul dans le cas. Ils sont nombreux à souffrir en silence des illégalités dénoncées en ce qui concerne l’admission dans l’école qui forme les cadres camerounais.
Un Collectif des candidats admissibles à maintes reprises au Concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) vient de passer à la vitesse supérieure en interpellant directement le président de la République Paul Biya. Ce collectif a formulé à l’endroit du locataire d’Etoudi, une demande d’admission exceptionnelle des candidats admissibles à maintes reprises au concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature.
Ces « cartouchards» espèrent un geste de la part du président de la République.
Les concours d’entrée dans les grandes écoles sont souvent entachés d’irrégularités au Cameroun. Entre corruption, népotisme et favoritisme, ces concours pourtant prestigieux, ont fini par perdre leur valeur. Celui d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) est entouré régulièrement de polémiques. La dernière en date est la suspecte admission d’une certaine Vigouroux Chantale Pulchérie, dont le nom ressemble curieusement à celui de la première dame Chantal Biya.
"/>
"/>
"/>
"/>