Près de 20 civils tués la semaine dernière par l’armée camerounaise, d’après des témoins. Les jambes d’une jeune dame fracassées à l’arme par des soldats camerounais dans un village non loin de Buea. Les massacres se poursuivent dans le Southern Cameroon en pleine guerre de libération de ce territoire. A huis clos.
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De jeunes gens tués à Bafut, dans la zone nord du Southern Cameroon
Le pouvoir de Yaoundé persiste dans sa logique va-t’en guerre et les innocents en paient le prix sanglant. Le 24 septembre, les corps de deux jeunes (dont un aveugle) sont retrouvés à Ekona à Ekona dans la zone sud du Southern Cameroon. D’après des témoins, ces derniers fuyaient à l’arrivée de l’armée dans la localité. Le même jour, le corps d’un jeune au nom d’Epie Simon est retrouvé mort à Kumba, Le jeune homme était en train d’écouter de la musique chez lui.
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Le 27 septembre, 7 jeunes gens sont tués alors qu’ils allaient à la mosquée. Alain Sammywhite, un jeune, a été tué à Buea. La veille, à Bachuon Tai, 4 jeunes gens ont été tués dont un père, ses deux fils et le coach d’une équipe locale de football. En plus des personnes tuées, il y a aussi eu des blessés, le 29 /09, deux corps non identifiés de jeunes ont été retrouvés à Bali, Le même jour, à Mamu, village situé non loin de Buea, une jeune dame a reçu des balles dans les deux pieds.
Difficile de dire qui est responsable de ces massacres et atrocités sur des civils. Mais des témoignages font état de ce qu’il s’agit des victimes des soldats camerounais dont ceux du Bataillon d’intervention rapide (BIR), une unité de l’armée camerounaise. Difficile d’avoir la version du ministère de la Défense. Son chargé de la communication a fermé ses portes à www.hurinews.com, votre journal.