Actualités of Tuesday, 14 February 2017

Source: cameroon-info.net

Crise anglophone: 41 personnes arrêtées au Nord-Ouest

Un mort et de nombreux blessés ont été enregistrés dans la commune de de Jakiri (Nord-Ouest) Un mort et de nombreux blessés ont été enregistrés dans la commune de de Jakiri (Nord-Ouest)

Samedi dernier, les forces de l’ordre ont eu des affrontements avec les populations de Jakiri, commune du Cameroun située dans la région du Nord-Ouest et le département du Bui

La situation continue d’être tendue dans la région du Nord-ouest. Et pour cause, déjà jeudi dernier, les populations de Jakiri, commune du Cameroun située dans la région du Nord-Ouest et le département du Bui, en voulaient aux forces de maintien de l’ordre, à cause du bureau d’un directeur d’école patriote incendié. Au cours de l’échauffourée, un mort et de nombreux blessés ont été enregistrés. Aussi, deux jours plus tard, soit le 11 février dernier, des affrontements ont eu lieu en fin de matinée à Ndop.

Selon Le Messager paru lundi 13 février 2017, les forces de l’ordre ont usé de leurs armes pour dissuader les populations. « Le curé de Jakiri a par ailleurs été arrêté en compagnie de quarante personnes. Les forces de l’ordre les ont conduits dans une destination inconnue. Pour l’instant, nous sommes sans nouvelles de ces personnes aux arrêts », révèle un informateur. A en croire les dires de cette source, rien ne semble présager la reprise des cours, en dépit des appels incessants du Gouvernement qui invite les élèves à reprendre le chemin des classes. « La situation demeure très tendue. Des véhicules de la police continuent de sillonner les artères à la recherche des personnes », poursuit-elle.

En effet, pour le consortium, il est question de remettre en liberté sans conditions, des personnes embastillées et la mise en place d’une fédération de deux Etats, pour que la situation dans les régions anglophones s’apaise. « Toute discussion avec le Gouvernement sera basée sur un seul ordre du jour, la mise en place d’une fédération de deux Etats. Tous les leaders sur qui le peuple du Southern Cameroons a placé sa confiance pour négocier en son nom sont en prison ou en fuite Ils doivent être retrouvés et reconduits pour mener toute négociation qui engage la responsabilité du peuple », peut-on lire dans le journal.