Actualités of Tuesday, 15 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Crise anglophone : Cinq ambassades exigent l’arrêt des attaques contre les écoles

Les attaques doivent cesser contre les écoles Les attaques doivent cesser contre les écoles

Les attaques doivent cesser contre les écoles

Le Canada, de la Norvège, de l’Afrique du Sud etc l’exigent

Plus de 700 000 enfants ont été touchés par la fermeture des écoles

Il est urgent de « cesser d’attaquer les écoles, les enseignants et les enfants, soutenir publiquement le droit d’aller à l’école et faire en sorte que ceux qui refusent l’accès aux lieux d’apprentissage soient tenus responsables ».
Les chefs de missions diplomatiques du Canada, de la Norvège, de l’Afrique du Sud, de la Suisse, du Royaume-Uni et des États-Unis ont signé une déclaration conjointe ce 14 février demandant aux parties prenantes de la crise anglophone de protéger l’école. « Nous (…) exhortons à toutes les parties prenantes à respecter la résolution 2601 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la protection de l’éducation dans les conflits armés et de prendre des mesures audacieuses pour que les enfants puissent aller à l’école en toute sécurité », peut-on lire dans le document.

Les diplomates rappellent que « plus de 700 000 enfants ont été touchés par la fermeture forcée des écoles dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. Pour beaucoup d’entre eux, c’est la cinquième année consécutive d’accès limité ou inexistant à l’école ».

En novembre dernier, c’est trois élèves et une enseignante qui ont été tués dans l’attaque du Lycée bilingue d’Ekondo-Titi, région du Sud-Ouest ; et en janvier dernier quatre enseignants ont été enlevés au Lycée de Weh dans la région du Nord-Ouest. Plusieurs autres enseignants avaient été enlevés et de nombreuses personnalités dont deux avocats assassinés.

Le plaidoyer de ces représentations diplomatiques intervient dans un contexte de multiplication des attaques contre les établissements scolaires, les élèves et les enseignants. En effet, dans la nuit du 10 au 11 février un établissement presque centenaire dans la région du Sud-Ouest a été attaqué par des séparatistes. Aucune victime n’a été à déplorer, mais des bâtiments ont été incendiés.