Pour l’hebdomadaire Le Point Hebdo paru le 17 janvier 2017, certaines revendications anglophones s’apparentent à du chantage, et il est certain que des personnes mal intentionnées sont derrière ces grèves à répétition.
«L’unité nationale de notre cher et beau pays surpasse tout. Elle est osée au-dessus de toute considération. Quelle que soit la bannière politique ou philosophique, les Camerounais doivent faire bloc contre ces appels à faire chanter l’État par des sécessionnistes cachés en occident», souligne le journal.
L’hebdomadaire est d’avis qu’aucune démocratie ne peut tolérer que des élèves et étudiants soient martyrisés juste parce qu’ils ont voulu revendiquer leur droit: celui d’aller à l’école. Leur droit fondamental. «Et c’est ce droit à l’éducation qui leur est interdit par les pseudo sécessionnistes qui parcourent les rues des deux Régions pour installer la psychose», dénonce le journal.
Il urge que l’État rétablisse l’ordre «au nom de la loi et dans l’intérêt de tous». Le Gouvernement a institué un dialogue pour comprendre les revendications de certains tout en prenant compte des doléances des autres. «Mais les flibustiers qui en veulent ouvertement à notre République jouent les maîtres chanteurs. Jour après jour, confondant un devoir de paix qu’apporte le Gouvernement de la République à une faiblesse, leur surenchère verbale a laissé place à des revendications fédéralistes», note le journal.
Le Cameroun est un et indivisible. Pour Le Point Hebdo, quelle que soit la pertinence des revendications des anglophones, celles-ci perdent toute légitimité sitôt qu’elles compromettent l’unité nationale. «Le consortium de la société civile du Cameroun anglophone (comme s’il existait deux Cameroun) qui s’exprime au nom des syndicalistes, des avocats et de la Société Civile a tôt fait de montrer ses limites en se découvrant comme cette dynamique que les semeurs de trouble auraient placée pour faire exploser la Nation», déplore Le point Hebdo.