Actualités of Tuesday, 19 June 2018
Source: L'Essentiel N°169
Abroger la loi sur le terrorisme, d’accorder une amnistie générale aux personnes emprisonnées ou en exil du fait de la crise ».
Il n’est pas évident de se mettre à la place des élus de la nation ou du président de la République qui ont voté et promulgué cette loi qui protège notre pays et ses habitants des actes de terrorisme devenus en moins d’une décennie, un fléau mondial. La recommandation demandant « d'abroger la loi sur le terrorisme, d’accorder une amnistie générale aux personnes emprisonnées ou en exil du fait de la crise » semble quelque peu incompréhensible.
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Car si on peut comprendre que les leaders sécessionnistes demandent l’amnistie pour leurs combattants, ce qui relève des prérogatives du président de la République, abroger la loi qui punit des personnes qui posent des actes de terrorisme amène à questionner sur les réelles motivations de ce point des revendications. En tout cas, ce que le président Paul Biya peut faire à ce niveau est d’amnistier les personnes interpellées. Une mesure qui sera prise à son appréciation de la réaction et de l’engagement des activités sécessionnistes dans la voie du dialogue et de la paix.