C’est ce qui ressort de la conférence de presse donnée par Dr Chemuta Divine Banda, le président de cette institution, mardi 14 février dernier à Yaoundé.
Le mardi 14 février 2017, la Commission Nationale des Droits de l’Homme et Libertés (CNDHL) a donné un point de presse, dont le principal objet était le problème anglophone. Dr Chemuta Divine Banda, président de la CNDHL, a indiqué que la mission d’observation et d’investigation au sujet des cas de violations des droits de l’Homme occasionnés par les mouvements d’humeur dans les Régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest a, dans son rapport, aboutit à la résolution selon laquelle il faille trouver un médiateur neutre, crédible et accepté de tous.
Jusqu’ici, force est de constater que le dialogue initié par le Gouvernement souffre de l’absence de médiateurs crédibles et acceptés par toutes les parties. C’est dans cette optique que la CNDHL entend continuer à assurer la médiation dans la recherche de solutions durables devant conduire à une sortie définitive de crise, peut-on lire dans Le Messager du jeudi 16 février 2017. «Il s’agira en l’occurrence d’un dialogue coordonné par un médiateur en vue d’une analyse objective de la situation», indique le président de la CNDHL.
Il faut dire que cette volonté de la CNDHL est partagée par la société civile des Régions concernées, qui dans leurs propositions pour la résolution de ce conflit, souhaitent que le dialogue avec les avocats et les enseignants soit de nouveaux entrepris avec pour médiateurs dans cette crise, des personnalités comme le Cardinal Tumi, ou encore l’ancien ministre Abouem à Tchoyi, indique le journal.
Par ailleurs, la CNDHL propose que soient respectées les procédures prescrites par la règlementation en vigueur lors des arrestations, recourir aux médiateurs pour faciliter la résolution de la crise et aux autorités judiciaires, d’examiner favorablement la demande de libération des leaders de ces mouvements, pour que soient levée le mot d’ordre de grève.
Jusqu’ici, force est de constater que le dialogue initié souffre de l’absence de médiateurs crédibles et acceptés par toutes les parties. À cela s’ajoute la volonté pour la CNDHL de voir impliqués les jeunes et les femmes dans les instances de négociations, de rétablir sans délai la fourniture d’internet dans les deux Régions concernées par l’avis de suspension, entre autres.