Actualités of Thursday, 7 December 2017

Source: journalducameroun.com

Crise anglophone: la frontière Cameroun-Nigéria réouverte

Elle avait été fermée en septembre dernier, en raison de la situation de crise en zone anglophone Elle avait été fermée en septembre dernier, en raison de la situation de crise en zone anglophone

Elle avait été fermée en septembre dernier, en raison de la situation de crise en zone anglophone.

Les usagers de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest peuvent franchir librement les différents points de passage entre les deux pays. Le constat de cette réouverture intervient deux mois après leur fermeture en septembre dernier, par les autorités de deux régions sus-évoquées.

En septembre dernier en effet, le gouverneur de la région du Sud-Ouest avait instruit dans un communiqué, que la frontière Cameroun – Nigeria soit fermée du 29 septembre au 2 octobre 2017. Pour Bernard Okalia Bilai, cette décision faisait suite « aux menaces persistantes de déstabilisation orchestrée par des personnes résidant hors du territoire national, et ayant pour ambition de porter atteinte à la paix sociale, à l’ordre publique et à la loi. »

Comme lui, le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele L’Afrique avait également instauré un couvre-feu pendant la même période, avec fermeture de la frontière avec le Nigeria. Une décision censée contrer la déclaration symbolique de l’indépendance du Southern Cameroon le 1er octobre 2017.

Mais alors que la durée de cette fermeture était délimitée dans le temps, des informations recueillies sur le terrain ont rapporté que le blocus à la frontière Cameroun – Nigeria s’est prolongé après les dates indiquées. Une situation aujourd’hui révolue.

Sur les antennes de la télévision nationale, les autorités de la région du Sud-Ouest estiment que l’ouverture de la frontière est une preuve que la situation de crise est en cours de normalisation. Le gouvernement dément les informations annonçant une militarisation massive des zones anglophones, bien que les déplacements des populations qui craignent pour leur sécurité ont été observés.