C’est une information que rapporte le quotidien Mutations dans son édition du 19 octobre 2017. A Buea dans la Région du Sud-Ouest, il y a des personnalités qui contestent le dialogue mené par la mission conduite par Peter Mafany Musonge le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM). Rappelons que cette délégation dont l’objectif est de parvenir à l’obtention de la paix, a débuté son travail mardi dernier. Il y a eu des concertations depuis ce jour qui se sont passées «loin des caméras», précise notre confrère.

Même si la presse n’a pas pu prendre part auxdites consultations, d’après le quotidien des indiscrétions font part de désaccord sur la manière dont le dialogue est mené.

«Ce n’est pas de cette manière que le dialogue devait se faire. Il fallait rassembler des gens dans une salle, peut-être par secteur d’activité. On pouvait consacrer une journée à un secteur d’activité ou s’entretenir avec deux secteurs d’activités par jour, discuter avec eux et savoir réellement ce qu’ils pensent, ce qu’ils proposent», déclare dans les colonnes du quotidien un membre de la délégation.

«C’est bien de vouloir dialoguer. Mais il ne faut pas se précipiter dans le dialogue. Les populations ne se sentent pas vraiment concernées. Chacun doit pouvoir donner son avis, ce n’est toujours pas le cas», ajoute un autre membre de la délégation.

Une source rapporte que jusqu’ici les personnes ou groupe de personnes ayant pris part aux consultations sont entre autres des présidents des syndicats des journalistes, le bureau exécutif des conducteurs de moto taxi.