Actualités of Thursday, 12 January 2017

Source: cameroon-info.net

Crise anglophone: le Comité ad hoc en conclave ce jour

Les syndicalistes sont attendus chez le Gouverneur de la Région du Nord-Ouest Les syndicalistes sont attendus chez le Gouverneur de la Région du Nord-Ouest

Les négociations entre le Gouvernement et les syndicats des enseignants anglophones reprennent de plus belle. Ce matin, les deux parties doivent se retrouver dans la salle de conférence des services du Gouverneur de la Région du Nord-Ouest. L’information de la tenue de cette séance de travail est confirmée par le communiqué du Pr Paul Ghogumu Mingo paru dans les colonnes du quotidien national Cameroon Tribune édition du 11 janvier 2017.

Les membres du Gouvernement à savoir le Ministre de l’Enseignement Supérieur (MINESUP), le Ministre des Enseignements Secondaires (MINESEC) et le Ministre de l’Education de Base (MINEDUB), sont donc attendu ce jour à Bamenda.

Le quotidien Le Jour édition du 12 janvier 2017 rapporte que «selon des observateurs, les travaux qui s’annoncent risquent d’être plus sereins, le Gouvernement ayant procédé à la satisfaction de deux exigences posées par les grévistes la dernière fois». Il s’agit premièrement de l’intégration des représentants d’enseignants originaires de la Région du Sud-Ouest. Deuxièmement de la libération de 21 manifestants le 10 janvier dernier par le Gouvernement.

Toutefois, il reste à voir si les questions sources de mésentente lors de la dernière réunion du Comité ad hoc ont été prises en compte dans l’organisation de cette autre séance de travail. Les syndicalistes avaient alors dénoncé la réduction du problème à une seule Région anglophone.

«Nos frères du Sud-Ouest ne sont pas invités et ça pose un problème très grave», a déclaré Wilfred Tassang Fombang Secrétaire de la CATTU. La CATTU étant l’un des syndicats les plus représentatifs.

D’autres syndicalistes avaient indiqué qu’ils ne pouvaient pas prendre part à ces assises sans assistance judiciaire. Seulement, à Bamenda, rapporte le journal, les populations appellent cette séance de travail «la rencontre de la dernière chance».