«L’option de la paix constitue le point de convergence des participants à la série d’audiences accordées par le premier ministre aux différents responsables, religieux, politiques, traditionnels, éducatifs ou opérateurs économiques», rapporte la CRTV ce vendredi 20 octobre 2017.
Lors de ces concertations, le président des transporteurs professionnels du Nord-Ouest, Fai Victor, a déploré par exemple que «les villes mortes n’aident pas les transporteurs». En effet, apprend-on, les agences de transport qui assuraient une dizaine de voyages par jour atteignent désormais à peine la moitié qui parviennent à satisfaire les usagers, à cause de la morosité du climat d’affaires. Une perte énorme pour les responsables du secteur des transports, entrainant aussi le chômage pour de nombreux Camerounais qui exercent comme chauffeurs.
Face à cette situation, le dialogue global est l’une des solutions qui fédèrent les positions des parties prenantes à l’apaisement social autour du chef du gouvernement, Philémon Yang. Selon la CRTV, «les échanges qui se poursuivent dans les deux régions d’expression anglaise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont de nature à réinstaurer la paix, le vire ensemble et la stabilité socioéconomique dans les deux parties du Cameroun».
Pour l’heure, le gouvernement présent sur le terrain dans les deux régions ne néglige aucune piste de sortie de crise et se veut très ouvert au dialogue pour la préservation de l’unité du pays.