Le nouveau Secrétaire général du Social Democratic Front évoque un certain nombre de propositions pour la résolution du problème anglophone au Cameroun.
Ça fait déjà trois mois que dure le problème anglophone au Cameroun. Dans l’édition du 17 janvier 2017, le quotidien Le Jour qui parle de l’impact de cette crise sur le quotidien des populations des Régions anglophones a rapporté que depuis les villes mortes qui ont commencé lundi dernier, les secteurs d’activité sont paralysés.

Jean Tsomelou, le nouveau Secrétaire général (SG) du Social Democratic Front, récemment nommé à ce poste par Ni John Fru Ndi le Chairman du SDF, interrogé donc par le quotidien Le Jour édition du 17 janvier 2017, donne son point de vue sur les solutions à explorer pour mettre fin à la crise.

Parlant des voies à explorer pour une sortie de crise, l’Honorable Jean Tsomelou déclare que «par le passé on a entendu des promesses plates. Dans le secteur de l’éducation, où en est-on avec le recrutement des enseignants vacataires au vu des besoins sur le terrain ? Que dire des autres promesses dans ce secteur sensible de l’éducation, sans penser à la justice et aux autres secteurs. Le fédéralisme est vraiment notre leitmotiv au sein du SDF.

Lorsque je suis allé aux États-Unis, et que j’ai vu comment fonctionnaient les États, j’ai compris que dans un État véritablement fédéral, chaque État se met au travail, le développement doit suivre. C’est pour cela que nous restons toujours sur un Cameroun fédéral à plusieurs États et non deux États seulement, et je crois que c’est un conseil constitutionnel qui devra siéger pour définir quelle est notre orientation, notre fédéralisme».

Celui qui a remplacé le Sénateur Elizabeth Tamajong au poste de SG du SDF demande que soit mis sur pied un dialogue inclusif et vrai, et non un dialogue superficiel.